L’entérotoxémie, principal motif vaccinal chez les caprins
Près de 40 % des caprins ont été vaccinés contre l’entérotoxémie en 2020 selon l’observatoire de la vaccination piloté par le SIMV. Détails par maladie.
Près de 40 % des caprins ont été vaccinés contre l’entérotoxémie en 2020 selon l’observatoire de la vaccination piloté par le SIMV. Détails par maladie.
« Chez les caprins, la vaccination est généralement effectuée à la suite d’un épisode de la maladie, ce qui explique un taux vaccinal globalement faible », constate le SIMV dans la mise à jour 2020 de son observatoire de la vaccination créé en 2019. La vaccination des caprins concerne potentiellement 1,4 million d’animaux, mères et chevreaux précise le SIMV et les taux de vaccination varient fortement d’une maladie à l’autre.
Ainsi, moins de 10 % des chèvres sont vaccinées contre l’ecthyma ou la fièvre Q, première cause d’avortement en élevage caprin. « L’utilisation du vaccin contre la fièvre Q mériterait d’être amplifiée dans la mesure où son efficacité vaccinale a été démontrée », précisent les experts du SIMV.
8 % des chèvres vaccinées contre la fièvre Q
Sur les différents vaccins disponibles et représentés au sein du SIMV, la vaccination contre l’entérotoxémie concerne l’ensemble des mères et des chevreaux, avec un taux de couverture stable de 39 %.
Autre vaccin utilisé fréquemment en élevage caprin, celui contre les pasteurelles, avec 15 % des chevrettes protégées (population estimée à 300 000 animaux), taux en baisse de 5 % par rapport à 2017.
La diminution du taux de vaccination des chèvres contre les salmonelles, de 8 % en 2017 à 3 % en 2020, pourrait s’expliquer par les conditions climatiques moins favorables et à des changements de pratiques des éleveurs, avec une présence moins diagnostiquée, selon le SIMV.
Méthode
L’observatoire national de la vaccination des animaux travaille sur la base d’un panel composé de tous les adhérents du SIMV et a compilé les données de ventes de vaccins sur le marché français pour les années 2017 à 2020. Chaque adhérent a défini à partir de ses volumes de doses commercialisées pour chaque maladie le nombre d’animaux vaccinés. Puis le groupe de travail du SIMV a cumulé les chiffres fournis, tout en effectuant un rapprochement entre le nombre d’animaux vaccinés et le nombre d’animaux recensés en France selon les sources 2017 Facco, Agreste, BDNI (base de données nationale d’identification animale).