L’engraissement de chevreaux dans l’incertitude
Les tractations se poursuivent pour que les chevreaux d’automne puissent être correctement engraissés et abattus.

La filière cherche en premier lieu à désengorger le marché et réduire massivement les surstocks de chevreaux.
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D. Hardy
Suite à l’épidémie de Covid-19, la filière chevreau connaît une grave crise. « Les cours sont restés au palier bas à Pâques, explique Anthony Garnier, engraisseur des Deux-Sèvres et président de la toute nouvelle Fédération nationale des engraisseurs de chevreaux. Sans hausse de la cotation du chevreau à Pâques, c’est un manque à gagner de 5 euros par chevreau pour les engraisseurs, c’est-à-dire les trois quarts de notre revenu… » Si la mobilisation de la filière, de la Fnec, d’Interbev, de la grande distribution et des régions a permis que tous les chevreaux soient abattus ce printemps, il reste cet été encore 500 tonnes de surstocks congelés sur les 3 500 tonnes de production annuelle.
Prospections de nouveaux débouchés