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La Fnec appelle les producteurs de lait de chèvre à aller rencontrer la grande distribution

Les éleveurs de chèvres vont rencontrer les directeurs de grandes surfaces pour expliquer l’urgence de remonter le prix de vente industriels pour garantir une augmentation du prix du lait. Les Jeunes agriculteurs s'associent à la démarche.

Dans un communiqué daté du 13 septembre, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) demande à ces structures adhérentes d’aller à la rencontre de la grande distribution pour expliquer les grandes difficultés des producteurs de lait et exiger une augmentation des PVI (prix de vente industriels) pour garantir une augmentation du prix du lait.

La Fnec demande, dans un premier temps et le plus rapidement possible, une hausse du prix qui couvre l'ensemble des baisses subie par les éleveurs depuis 2009. Puis, dans un deuxième temps, la fédération demande un renforcement de cette hausse du prix du lait pour faire face aux coûts de production élevés et pour pérenniser le revenu des exploitations et assurer l'approvisionnement des laiteries.

La Fnec rappelle aussi aux laiteries qu’il est nécessaire de revaloriser le prix avant de redonner du volume de production. « En effet, l’augmentation des volumes ne peut être la solution à l’augmentation des charges, seule la rentabilité du litre de lait produit peut améliorer le revenu des éleveurs. Il faut impérativement remonter le prix du lait avant de laisser repartir les volumes » insiste le communiqué.

 

Le groupe caprin des Jeunes agriculteurs s’associe au mot d’ordre de la Fnec et demande une augmentation rapide du prix du lait de chèvre. Dans un communiqué daté du 19 septembre, le syndicat des jeunes rappelle qu’il est « inacceptable que l’augmentation des coûts de production ne soit pas compensée.... Les sacrifices consentis depuis plusieurs mois par les éleveurs caprins, en particuliers par les jeunes, en limitant fortement leur production ont permis d’équilibrer la situation. Il y a désormais urgence à revaloriser le prix du lait car la flambée des coûts de production asphyxie les exploitations. »

Jeunes agriculteurs invite son réseau à aller rencontrer les enseignes de la grande distribution avant le 8 octobre (fin des négociations tarifaires) pour exiger une augmentation des prix de vente industriels. Les jeunes demande « une hausse immédiate, d’au moins 50 euros aux 1000 litres du prix du lait de chèvre pour couvrir l’ensemble des baisses subies par les éleveurs depuis 2009 et pérenniser les exploitations suivie d’une seconde hausse d’ici le début 2013 du prix du lait pour palier à l’augmentation des coûts de production et pérenniser les exploitations ».

Le syndicat rappelle enfin que l’augmentation des volumes ne réglerait en rien la situation et ferait peser de dangereuses menaces pour l’avenir de la filière après une crise due à des surstocks.

La Confédération paysanne des Deux-Sèvres manifeste à Niort

A l’appel de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres, 35 personnes se sont rassemblé le vendredi 14 septembre devant la préfecture des Deux-Sèvres à Niort pour demander la hausse du prix du lait de chèvre, une vraie gestion des volumes de production et un plan de maintien de la filière caprine en Poitou-Charentes, basé sur le lien au territoire. Le syndicat a rappelé que les éleveurs caprins sont en grande difficulté financière du fait du prix élevé des aliments pour le troupeau et d'un prix du lait qui ne permet pas de rémunérer leur travail. La Confédération pense que les pouvoirs publics doivent s'impliquer dans la gestion de cette crise et mettre en place une aide financière exceptionnelle.

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