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Du sang autrichien et des boucs moins sensibles aux strongles dans le catalogue Capgènes 2025

Le catalogue Capgènes 2025 inclut des boucs issus de croisements avec la génétique autrichienne. Des boucs potentiellement plus résistants aux strongles sont aussi identifiés parmi les nouvelles semences.

<em class="placeholder">Chèvre saanen cornue au pâturage</em>
Des semences de boucs génétiquement plus résistants aux strongles gastro-intestinaux sont proposées dans le catalogue Capgènes 2025.
© D. Hardy

Le nouveau catalogue Capgènes des semences de boucs pour l’insémination est riche en nouveautés. D’abord, des jeunes boucs génomiques saanen franco-autrichien seront présents pour la première fois au catalogue. « Ces doses de boucs saanen franco-autrichiens ont été choisies pour apporter du sang neuf, avec de nouvelles lignées au profil plutôt fonctionnel », explique Frédéric Baudy, président de Capgènes. L’organisme et entreprise de sélection a, en effet, importé et mis en place des doses de boucs d'insémination du catalogue autrichien dans plusieurs élevages participant aux accouplements programmés. Plusieurs boucs nés de ces accouplements sont entrés au centre de Mignaloux-Beauvoir (Vienne) en 2024 et cinq d’entre eux sont présentés dans le catalogue 2025.

Les belles mamelles autrichiennes

Ces semences franco-autrichiennes présentent l’intérêt d’être issues d’une population distincte de la sélection françaises avec un schéma de sélection autrichien orienté sur la morphologie et la fonctionnalité des animaux (mamelles bien attachées, membres solides, trayons fonctionnels…). Prometteurs, ces boucs sont cependant moins connus et l’utilisation de ces semences lors de la campagne d’insémination 2025 permettra de mieux connaître leur véritable potentiel génétique.

Semences pâturantes

Autre innovation du catalogue 2025, certains boucs avec une moindre sensibilité aux strongles gastro-intestinaux sont identifiés par un logo représentant un brin d’herbe. La plupart des boucs entrés au centre de production de semence ont suivi un protocole d’infestation contrôlée aux strongles gastro-intestinaux. Les filles issues de certains de ces boucs ont aussi été infectées artificiellement pour confirmer l’héritabilité de ce caractère de résistance au parasitisme.

« Ces premiers indicateurs de moindre sensibilité au parasitisme pourront en partie répondre aux problématiques des systèmes pâturant », apprécie Frédéric Baudy en reconnaissant toutefois que « nous n’en sommes qu’au début des investigations sur ce sujet. »

 

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