Aller au contenu principal

Adhérez-vous à CapGènes ?

Les programmes Gènes + et Gènes Avenir de CapGènes ont 30 ans à eux deux (l’un ayant succédé à l’autre). L’occasion de mettre en avant ceux qui en sont membres. En proposant différents niveaux d’engagement aux éleveurs, il est basé sur une offre de services modulable, s’adaptant aux objectifs de chacun.

Chevrette alpine dans bâtiment, aire paillée
En proposant différents niveaux d’engagement aux éleveurs, le programme Gènes Avenir est basé sur une offre de services modulable, s’adaptant aux objectifs de chacun.
© V. Hervé-Quartier
 

Cheyenne van Zanten, éleveuse à Parranquet (Lot-et-Garonne), 800 chèvres en lactation

OUI

 

 
Après deux années d’interruption lorsque nous avons déménagé notre élevage, nous adhérons de nouveaux à CapGènes depuis l’année dernière. Notre troupeau est indemne Caev et des abcès caséeux, et nous ne voulons pas introduire d’animaux de l’extérieur. L’insémination est donc pour nous indispensable pour assurer la variabilité et le progrès génétique. Au départ, nous sélectionnions surtout sur le lait et les taux. Aujourd’hui, la moyenne du troupeau est de 1 350 litres de lait par lactation. Mais au niveau morphologie, les mamelles n’étaient pas bien attachées, avec des planchers bas. Nous avions donc des chèvres en quatrième lactation qui produisaient bien, mais que nous avons dû réformer, car la traite devenait compliquée. Depuis 2018, nous travaillons sur ce critère et voyons aujourd’hui la différence, avec des mamelles plus hautes, des attaches plus solides. Je suis fière d’avoir ces chèvres très jolies et bonnes productrices, c’est mieux pour elles et pour nous. Le coût combiné du contrôle laitier et de CapGènes est important, mais indispensable pour nous. Nous avons une part importante de lactations longues, et environ 200 chèvres mises à la reproduction chaque année pour assurer le renouvellement. Nous avons vendu cette année en tant que reproducteurs la moitié de nos mâles, et toutes les chevrettes de 2023 et 2024 sont déjà réservées.

 

Benjamin Martinel, éleveur à Sainte-Marguerite-Lafigère (Ardèche), 76 chèvres

OUI

 

 
Nous avons adhéré à CapGènes en 2018 à notre installation. Notre prédécesseur était lui-même historiquement adhérent, mais pour diverses raisons avait cessé pendant quelques années. Notre premier objectif est de ne pas faire entrer d’animaux de l’extérieur, pour des raisons sanitaires, l’élevage ayant déjà vécu un incident. Dans nos premiers choix génétiques, nous avons essayé d’homogénéiser le niveau du troupeau. Au cours des cinq dernières années, nous avons donc en priorité cherché à avoir des animaux complets. Et en cinq ans, les progrès sont impressionnants, même s’il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous allons maintenant axer la sélection sur les taux, qui nous intéressent particulièrement en tant que fromagers. Sur les 76 chèvres, 15 sont inséminées pour 18 chevrettes de renouvellement conservées. Les autres sont en monte en main pour assurer les filiations. Nous conservons un jeune mâle par an pour renouveler notre effectif de trois boucs. Entre le contrôle laitier, les IA et l’adhésion CapGènes, certes, c’est un coût, mais il ne faut pas regarder que la ligne comptable. Nous y voyons aussi un bénéfice au niveau sanitaire, et nous avons un bel outil pour faire nos choix de chevrettes de renouvellement.

 

Graziella Salgueiro, éleveuse à Tirepied (Manche), 27 chèvres angoras

OUI

Installée depuis un an avec 27 angoras, j’ai tout de suite adhéré à CapGènes. Pour moi, c’est un outil important pour faire évoluer mon troupeau et l’ensemble des angoras. Grâce aux éleveurs français et à CapGènes, nous avons une vraie filière d’excellence. Nous avons un très bon accompagnement par notre technicienne CapGènes. En s’impliquant dans le schéma de sélection, on participe à la préservation de la race et à son progrès. Au cours des dernières années, la finesse du mohair a guidé les objectifs de sélection dans une vraie démarche de progrès. C’est un travail intéressant, nous devons prendre en compte tous les paramètres dans la sélection, pas seulement la production. Dans les années à venir, j’aimerais que le rendement soit intégré pour augmenter le volume de mohair, tout en étant vigilant au poids que les animaux peuvent supporter.

Les plus lus

Bouc de race saanen
Quels boucs choisir en 2024 ?
Le catalogue Capgènes des semences de boucs alpins et saanen vient de paraître. Le meilleur de la génétique caprine française est…
Remise des prix du Trophée Gènes Avenir au Salon de l'agriculture 2024
Salon de l'agriculture : le Trophée Gènes Avenir récompense les éleveurs d'alpines et de saanen
Pour sa sixième édition, le Trophée Gènes Avenir a récompensé des éleveurs de Vendée en saanen et des éleveurs du Rhône en alpin…
Lisa Sabourault et Dorian Folco, fromagers fermiers dans le Maine-et-Loire
« Du lino sur le quai de traite des chèvres »
En reprenant l’élevage caprin, ces deux éleveurs de chèvres ont remis un bon coup de propre à la salle de traite. L’astuce de…
Affiche sur "la saison du chevreau de nos terroirs"
Deux temps forts pour communiquer sur la viande de chevreau
En 2024, Interbev caprins soutient deux moments de communication, à Pâques et après Pâques, pour développer les ventes, au moment…
Chèvre et brosse
Quels enrichissements pour le bien-être des chèvres ?
À l’occasion du colloque « Le bâtiment d’élevage, point de rencontre entre l’homme et l’animal », organisé par les…
Boucs alpins
Des visites caprines pour les internationaux avant le Salon de l'agriculture de Nouvelle-Aquitaine
Un tour caprin à destination des professionnels étrangers permet de découvrir en trois jours un panorama de l'élevage de chèvres…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre