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Viande biologique : rentable à certaines conditions

Pour être rentable en bio,
il faut viser l’autonomie alimentaire, d’où la nécessité de disposer d’un nombre d’hectares plus important.
Pour être rentable en bio,
il faut viser l’autonomie alimentaire, d’où la nécessité de disposer d’un nombre d’hectares plus important.
© P. Cronenberger

« La filière viande bio : un choix gagnant ! », tel était le titre de la conférence organisée à l’occasion du Space par les professionnels bio du Grand Ouest - Interbio Bretagne, Interbio Pays de la Loire et GRAB Basse-Normandie. Les résultats technico-économiques 2012 du groupe région Pays de la Loire (Sarthe, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique) ont ainsi été abordés. « En comparant les élevages en conventionnel (273 élevages) et ceux en agriculture biologique (62) on constate une meilleure efficacité économique de ces derniers avec un EBE en pourcentage de capital de 19 % contre 12 % pour les conventionnels. Cependant, pour être rentable en bio,
il faut viser l’autonomie alimentaire, d’où la nécessité de disposer d’un nombre d’hectares plus important.
En bio, la SAU moyenne est de 114 hectares contre 96 en conventionnel pour les deux groupes de référence », note Bertrand Galisson, ingénieur viande bovine à la chambre d’agriculture du Maine-et-Loire. Autre constat, le revenu est au moins égal (souvent supérieur) chez les éleveurs bio, même si en 2012, ils ont moins progressé qu’en conventionnel, en raison des prix des animaux qui n’ont bénéficié de hausse qu’en fin d’année. L’utilisation de très peu d’intrants permet de mieux résister aux fluctuations. « Il faut toutefois produire suffisamment de volume pour diluer les charges de structures. Il faut compter environ 50 vaches allaitantes », conclut Bertrand Galisson.

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