Aller au contenu principal

Stocker puis arroser

Une grande partie du territoire français est concernée par un déficit hydrique historique. Des arbres sèchent. Des ruisseaux cessent de couler. La France rurale tire la langue et s’interroge pour savoir quelles seront l’an prochain les répercussions de cet été sec et brûlant suivi d’un début d’automne qui l’est tout autant. L’élevage est forcément à la peine. Dans de nombreux départements, l’affouragement démarré en août se poursuivra jusqu’en avril, soit en quelque sorte huit mois d’hiver.

Sécuriser les stocks

Il n’est pas nécessaire d’être un climatologue expérimenté pour constater que les évolutions du climat mettent de plus en plus souvent à l’épreuve les systèmes fourragers. Constituer suffisamment de stocks et surtout sécuriser la constitution de ces stocks va devenir une priorité dans la mesure où des aléas climatiques similaires à celui constaté cette année sont annoncés avec une fréquence accrue dans les décennies à venir. Dans la mesure où on ne peut pas dire que l’on n’a pas été averti, diversifier les systèmes fourragers, mettre en place de petites retenues collinaires, utiliser les étangs existants ou remettre en service ceux oubliés par le temps pour irriguer en été avec l’eau stockée en hiver semblerait être une mesure de bon sens quoi qu’en disent certains intégristes de l’environnement. À l’heure où on parle beaucoup de bilan carbone, ce serait probablement plus raisonnable que de faire venir de pleins camions de paille espagnole.

Les plus lus

<em class="placeholder">Exploitation canadienne en élevage bovin allaitant (chez Richard et Ganet Rey, éleveurs dans le Manitoba). agriculture canadienne. production de bovins viande de race ...</em>
« Les taxes américaines provoqueraient probablement une chute abrupte des exportations de bœuf des États-Unis vers le Canada »

Tyler Fulton, président de l’association canadienne de l’élevage allaitant, analyse les risques que provoqueraient des taxes…

<em class="placeholder">Le caillebotis est à hauteur du couloir d&#039;alimentation et occupe 3,5 m de large derrière les cornadis. Le malaxeur fonctionne une dizaine de minutes par jour.   </em>
Élevage bovins viande : « avec mon bâtiment caillebotis et aire paillée, j’utilise 5 kg de paille par jour par vache suitée »

Dans le Puy-de-Dôme, Samuel Poughon a opté, il y a une dizaine d’années, pour un bâtiment avec un caillebotis sur 3,5 m…

<em class="placeholder">Pauline Garcia salon de l&#039;agriculture</em>
Les bovins sont sensibles à la musique

Enrichir l’environnement des veaux, relaxer le troupeau, masquer des bruits gênants… Diffuser de la musique dans les bâtiments…

<em class="placeholder">bâtiment vaches allaitantes aire raclée</em>
Élevage bovins viande : « Un bâtiment avec pente paillée et aire raclée économe en paille pour mes vaches blondes d’Aquitaine »

Pour son troupeau de 110 blondes d’Aquitaine dans les monts du Cantal, Hervé Larribe a opté pour un bâtiment avec pente…

<em class="placeholder">Vaches aubrac dans la stabulation paillée avec de la plaquette de bois. Certaines sont couchées.</em>
Élevage bovins viande : « La plaquette de bois complète la paille dans l’aire paillée de mes vaches aubrac »

Jean-Christophe Lacombe, à Flagnac en Aveyron, utilise depuis dix ans la plaquette de bois comme litière pour ses vaches…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande