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Sommet de l’élevage 2022 - Les champions blonds sur la grande scène du zénith de Cournon

Après le National qui a eu lieu fin juillet en Mayenne puis le Space où la Blonde était cette année la race à l’honneur, les différents acteurs de la génétique Blonde d’Aquitaine se sont retrouvés au Sommet de l’élevage pour un concours qui a permis d’admirer les meilleurs représentants des élevages des régions Auvergne Rhônes Alpes, Bourgogne Franche Comté et Occitanie.

2022 est une année clé pour la Blonde d’Aquitaine puisque c’est le soixantième anniversaire du regroupement en 1962 des trois rameaux de bovins Blonds du grand sud-ouest de la France : Garonnais, Quercy et Blonde des Pyrénées.

Dès le premier jour du Sommet de l’élevage quelques-uns des meilleurs représentants de cette race pour les régions Auvergne Rhône Alpes, Bourgogne Franche Comté et Occitanie se sont retrouvés dans le grand ring du Zénith d’Auvergne pour faire une promotion collective de la race. Une bonne cinquantaine d’animaux participaient au concours et ils étaient départagés par Pascal Arsicaud, éleveur et négociant en bestiaux en Charente Maritime.

Excellents bassins

Ce dernier a mis en avant des animaux longs avec d’excellents bassins, de belles qualités de race, une bonne locomotion et toujours cette finesse de viande et de cuir qui font toute la particularité de cette bouchère d’exception. Côté ambiance, la meilleure tenue du prix de la viande est forcément motif de satisfaction, mais il est vite tempéré par la hausse du prix de tous les intrants.

« Et en Blonde, les tarifs de nos vaches de boucherie ont certes progressé ces derniers mois mais cette évolution est en proportion bien inférieure à celle enregistrée sur les laitières de réforme. » souligne Lionel Giraudeau directeur de France Blonde d’Aquitaine Sélection. Le tarif des vaches blondes bouchères correctement finies oscille actuellement autour des 5,8 à 5,9 € du kilo carcasse, des tarifs clairement insuffisants pour compenser la hausse des couts liés à la finition, ce qui incite à réduire la durée de celle-ci et forcément à faire partir des animaux alors qu’ils ne sont pas encore toujours forcément bien finis.

Simultanément, le fait que la vache P 3 soit cotée en semaine 39 à 4,9 € du kilo carcasse a le don d’agacer les éleveurs, lesquels estiment que leur travail et la qualité de leurs animaux n’est pas rémunéré à son juste prix.

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