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Rouge des prés : le concours national de la race voit encore son nombre de participants grimper

Malgré des conditions sanitaires plus qu’incertaines jusqu’à la veille de l’évènement, la chance a souri aux éleveurs de rouges des prés, qui ont pu maintenir leur concours national à l’occasion de la 28ème édition du Festi’élevage, à Chemillé-en-Anjou, dans le Maine-et-Loire, du 5 au 8 septembre 2024.

Cette année, c'est le département de la Sarthe qui s'est imposé pour le challenge interdépartemental.
© Sica Domaine des Rues

« L’an dernier, le national rouge des prés organisé à Château-Gontier-en-Mayenne avait déjà enregistré un fort taux de participation et celui de cette année est encore meilleur, se réjouit Ophélie Priault, directrice de la Sica Domaine Rouge des présCela démontre la belle remobilisation des éleveurs pour la race ». Ces évènements, sous le signe de la convivialité, sont appréciés. Ils sont l’occasion pour chacun de se retrouver mais aussi de voir les progrès génétiques accomplis et ceux qui restent à faire.

170 animaux en compétition

Près de 200 animaux reproducteurs, sans compter leur suite, étaient inscrits au départ, en provenance de trente-cinq élevages. Les épidémies virales en circulation ont malheureusement privé cinq d’entre eux issus des régions Bretagne, Normandie et des Hauts-de-France de participer au concours, réduisant l’effectif à 170 animaux.

Les conditions sanitaires ont également conduit à l’annulation de la vente aux enchères qui comptait six génisses d’élevage et un taureau. Le commerce a tout de même été fructueux dans les allées et lors des visites d’élevage alentour aux étrangers, avec la vente de quatorze reproducteurs pour l’export (Pays-Bas).

« La race évolue dans le bon sens »

Sur le ring, les juges, Emmanuel Masserot et Aurélien Maunier, tous deux éleveurs en Mayenne, ont souligné l’évolution très positive de la race. Ils ont félicité la très belle présentation en lice, combinant finesse d’os, grain de viande et longueurs.

« C’est la preuve que les éleveurs s’appuient sur le standard de la race, qui reprend comme fondamentaux de gros volumes et des longueurs. À nous de poursuivre nos efforts pour que les rendements carcasse collent davantage aux attentes du marché », rapporte David Cadet, président de la Sica Domaine Rouge des prés. Aujourd’hui à 58 %, l’organisme de sélection espère porter ce taux à 60 % dans les années à venir. « En termes de classement, nous souhaiterions viser au minimum R + et valoriser en moyenne des carcasses U-/U = », précise-t-il.

Salomon (Liran x Majesté), appartenant à l'Earl de la Buissonnière dans le Maine-et-Loire, obtient le grand prix de championnat 2024. Il est également champion mâle adulte. Ce taureau, né en 2021, illustre une belle mixité entre la viande et le squelette, selon les juges. © L. Pouchard
Royale (Médaillon x Miroyale), du Gaec Brasseul Naveau en Sarthe, s'impose grande championne 2024 et décroche le rappel de championnat dans la catégorie des jeunes vaches. Très complète, elle a été le coup de cœur du jury. © L. Pouchard
Vainqueur (Pacifique x Oxygène), né chez David Cadet en Mayenne, remporte le prix de championnat veau de l'année. Il est très fin, élancé et bien dans ses aplombs. © L. Pouchard
Venise (Pacifique x Opaline), né chez David Cadet en Mayenne, décroche le prix de championnat femelle de l'année. Elle présente des longueurs exceptionnelle et un bon maintien de dos. © L. Pouchard
Uniforme (Pavot x Oxygène), du Gaec Chauvé-Cesbron dans le Maine-et-Loire, finit champion veau d'automne. Ses longueurs et sa belle démarche ont fait la différence. © L. Pouchard
Terrible (Liran x Nénette), appartenant au Gaec Elevage Ménard dans le Maine-et-Loire, remporte le prix de championnat jeune taureau. Les juges ont souligné son fort développement, son bon grain de viande, ainsi qu'une très bonne tenue de dos. © L. Pouchard
Usuelle (Roller x Rebelle), appartenant au Gaec Brasseul Naveau en Sarthe, décroche le prix de championnat jeune femelle. Cette génisse née en mars 2023 combine un très fort développement squelettique et de la viande, et une belle largueur de bassin. © Sica Domaine des Rues
Sauline (Médaillon x Mabeauté), du Gaec Brasseul Naveau en Sarthe, est la championne jeune vache. Née en 2021, sa finesse et son très bon bassin ont fait la différence. © L. Pouchard
Nobelle (Goncourt x Eclasse), du Gaec du Sacré Cœur en Loire-Atlantique, décroche le prix de championnat vache adulte. Cette vache de sept ans très généreuse à l'avant et doté d'un bassin profond a séduit les juges. © L. Pouchard
Tarzan (Pastel x Plume), de l’Earl Gervais Anthony dans le Maine-et-Loire, remporte le prix de taureau de station. © L. Pouchard
Porto (Italien x Iliade), de l’Earl Jaffré et Fils, dans le Loir-et-Cher, est désigné meilleur taureau issu d'insémination. © L. Pouchard
Unique (Houston x Laceuse), appartenant à Alain Arial dans le Maine-et-Loire, remporte le prix d'insémination jeune femelle. © L. Pouchard
Tirelire (Ijou x Mascotte), appartenant à Pierre Cherré en Sarthe, décroche le prix d'insémination femelle adulte. © L. Pouchard
Violon (Sauvignon x Native), de l’élevage de Pierre Cherré en Sarthe, est nommé veau préféré des techniciens. © L. Pouchard
Merveille (Flaneur x Galope), du Gaec Élevage Ménard dans le Maine-et-Loire, est désignée vache préférée des techniciens. C'est une vache très complète, à la production assez impressionnante (ISEVR à 105 et IVMAT à 114). © L. Pouchard
L'Earl de la Buissonnière dans le Maine-et-Loire remporte le prix de famille par le père (avec le père présent). © L. Pouchard
Le Gaec Chauvé-Cesbron dans le Maine-et-Loire remporte le prix de famille par le père (sans le père présent). © L. Pouchard
Pierre Cherré en Sarthe remporte le prix d'élevage. © L. Pouchard
Le Gaec Brasseul Naveau en Sarthe remporte le prix d'élevage jeune. © L. Pouchard
Pierre Cherré en Sarthe remporte le prix d'ensemble. © L. Pouchard
Le Gaec Brasseul Naveau en Sarthe remporte le prix de bande. © L. Pouchard

Côté palmarès

  • Grand champion mâle et champion mâle adulte : Salomon, de l’Earl de la Buissonnière dans le Maine-et-Loire ;
  • Grande championne femelle et rappel de championnat jeune vache : Royale, du Gaec Brasseul Naveau en Sarthe ;
  • Champion veau de l’année : Vainqueur, appartenant à David Cadet en Mayenne ;
  • Championne femelle de l’année : Venise, appartenant à David Cadet en Mayenne ;
  • Champion veau d’automne : Uniforme, du Gaec Chauvé-Cesbron dans le Maine-et-Loire ;
  • Champion jeune mâle : Terrible, du Gaec Élevage Ménard dans le Maine-et-Loire ;
  • Championne jeune femelle : Usuelle, du Gaec Brasseul Naveau en Sarthe ;
  • Championne jeune vache : Sauline, du Gaec Brasseul Naveau en Sarthe ;
  • Championne vache adulte : Nobelle, du Gaec du Sacré Coeur, en Loire-Atlantique ;
  • Prix de taureau de station : Tarzan, de l’Earl Gervais Anthony dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix d’inséminération taureau : Porto, de l’Earl Jaffré et Fils, dans le Loir-et-Cher ;
  • Prix d’insémination jeune femelle : Unique, appartenant à Alain Arial dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix d’insémination femelle adulte : Tirelire, appartenant à Pierre Cherré en Sarthe ;
  • Veau préféré des techniciens : Violon, de l’élevage de Pierre Cherré en Sarthe ;
  • Vache préférée des techniciens : Merveille, du Gaec Élevage Ménard dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix du meilleur éleveur : Gaec Jeanneteau dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix de famille par le père avec le père : Earl de la Buissonnière dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix de famille par le père sans le père : Gaec Chauvé-Cesbron dans le Maine-et-Loire ;
  • Prix d’ensemble et prix d’élevage : Pierre Cherré en Sarthe ;
  • Prix de bande et prix d’élevage jeune : Gaec Brasseul Naveau en Sarthe ;
  • Challenge interdépartemental : Sarthe.

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