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Quand on reparle du bœuf !

Bon valorisateur d’herbe, le Bœuf de nos régions porté par SVA est une alternative possible pour pallier l’incertitude des marchés du maigre.

Contrairement à ce que le mot pourrait le laisser supposer « Bœuf de nos régions » concerne tant des mâles que des femelles.
Contrairement à ce que le mot pourrait le laisser supposer « Bœuf de nos régions » concerne tant des mâles que des femelles.
© SVA Jean Rozé

À l’heure où les disponibilités en vaches de réforme - laitières ou allaitantes - s’amenuisent et que les perspectives pour le marché des broutards (sans être alarmistes) ne sont pas radieuses, on entend à nouveau parler de bœufs dans les assemblées générales. « Il faut regarder à nouveau avec attention ce dossier », argumentait Fabien Cornen, directeur des achats vifs de la société SVA Jean Rozé lors du Congrès d’Elvea France. Et ce dernier de faire un rapide bilan de la démarche « Bœuf de nos régions » portée par son entreprise et destinée aux GMS sous enseigne Intermarché, en particulier pour les rayons à la coupe. Contrairement à ce que le mot pourrait le laisser supposer « Bœuf de nos régions » concerne tant des mâles que des femelles. Il s’agit de bouvillons et de génisses de races à viande, croisées ou mixtes, abattus au plus tard à 30 mois pour un minimum de 270  kg de carcasse.


Il existe un potentiel de développement


Ils sont majoritairement produits dans des exploitations herbagères du quart Nord-Ouest de la France, mais pas seulement et 13 itinéraires techniques de production sont proposés pour caler leur conduite en fonction de leur période de naissance, sexe, type racial… sans oublier surtout les disponibilités fourragères. « Nous avons abattu l’an dernier 9 828 animaux provenant 898 élevages dans le cadre de cette démarche dont 9 160 ont été certifiés. Le poids moyen était de 400 kg pour les mâles, 350 pour les génisses pour un âge moyen de 26 mois à l’abattage. Le gros des volumes c’est du R, même s’il y a eu 17 % de U », précisait Fabien Cornen. La grille de paiement inclut une plus-value oscillant entre 11 et 21 centimes et, pour les animaux de races à viande, atteint son maximum pour des poids compris entre 270 et 430 kg de carcasse avec également une incitation financière pour sortir les animaux en période creuse (fin d’automne et début d’hiver). Les animaux doivent être mis en contrat avant leurs 14 mois de façon à planifier les dates d’abattage et un site extranet va prochainement être mis en service pour faciliter cette tâche. Avec des animaux bien adaptés pour valoriser des surfaces en herbe inconvertibles, Fabien Cornen n’a pas caché qu’il existait un potentiel de développement dans les zones de naissage traditionnelles du bassin allaitant. Elle pourrait permettre de pallier une possible réduction des débouchés pour le maigre français.

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