Miser sur les vaccins pour réduire la facture d’antibiotique
Une large couverture vaccinale pour optimiser la productivité numérique et réduire les frais vétérinaires liés aux pathologies respiratoires. Telle est la stratégie choisie par Olivier Maroiller, éleveur en Côte-d’Or.
Une large couverture vaccinale pour optimiser la productivité numérique et réduire les frais vétérinaires liés aux pathologies respiratoires. Telle est la stratégie choisie par Olivier Maroiller, éleveur en Côte-d’Or.




À Pothières, dans le nord de la Côte-d’Or, la conduite du troupeau charolais d’Olivier Maroiller est en grande partie calée sur le calendrier des façons culturales de ses quelque 200 hectares de culture. Avec un assolement qui repose sur le colza et les céréales à paille, la volonté est d’avoir pour les soixante vaches le plus possible de vêlages à compter de fin octobre quand la plupart des semis sont terminés. Cela permet d’avoir suffisamment de temps pour bien les surveiller. « J’ai une cinquantaine de naissances entre fin octobre et fin décembre puis une petite quinzaine en début d’année », précise Olivier Maroiller. La productivité numérique est satisfaisante. « L’un dans l’autre, les vêlages gémellaires compensent les pertes de veaux naissants.