Maya ou le mariage du maïs et du soja
Des associations bio de Rhône-Alpes expérimentent l’association de maïs et de soja. Un fourrage qui conserve le rendement et la valeur énergique
du premier et voit sa valeur protéique améliorée.

En agriculture biologique, les prix très élevés des correcteurs azotés incitent les éleveurs à produire le maximum de protéines sur l’exploitation avec des assolements assez novateurs qui peuvent intéresser tout aussi bien les agriculteurs conventionnels à la recherche d’autonomie. Surtout, avec une culture aussi déséquilibrée que le maïs. Or, il a déjà été montré par le passé que celui-ci se marie bien au soja, grand pourvoyeur de protéines. Deux associations d’agriculteurs bio de Rhône-Alpes (Adabio, Ardab) conduisent depuis trois ans des essais d’association maïs-soja, également dénommée maya, et des éleveurs bio de la région, laitiers principalement, en ont déjà introduite dans leurs assolements. Les deux premières années d’essai - la troisième est en cours - ont montré que le soja ne pénalise ni le rendement ni la valeur énergétique du fourrage, tout en améliorant sensiblement la teneur en protéines.