Aller au contenu principal

Maîtriser les formats et conforter l’autonomie

Le National Aubrac a confirmé la dynamique de ces dernières années. Organisé tous les deux ans pour limiter les frais, l’édition 2014 sera couplée au Sommet de l’élevage.

L ‘ambiance semblait sereine sur le foirail de Laguiole, dans l’Aveyron lors du dernier National Aubrac. La progression régulière des effectifs, le nombre et l’engouement des jeunes éleveurs dont la passion semble au moins autant chevillée au corps que leurs aînés, la belle activité commerciale… Henry Peyrac, président de l’OS ne camouflait pas sa satisfaction devant les 520 animaux venus de six départements. « Le moral est revenu, mais il faut rester prudent. Nous continuons à conforter nos effectifs dans le berceau et de nouveaux cheptels se mettent en place dans d’autres départements. C’est très positif. Si de nouveaux éleveurs optent pour nos animaux ce n’est pas pour leurs beaux yeux, c’est pour les résultats économiques qu’ils permettent d’obtenir. » Il n’est donc pas question de dévier du cap fixé. L’objectif reste de travailler avec des animaux qui ne font pas la course au toujours plus gros et plus lourd. Surtout quand la conjoncture donne raison à l’autonomie alimentaire et à la recherche d’animaux avant tout valorisateurs de fourrages grossiers. « Nous ne cherchons pas à accroître poids et gabarit. Nos animaux sont très bien tels qu’ils sont actuellement. Il ne faut pas s’éloigner de cette notion de vache de montagne qui se nourrit de ce qui pousse sur nos estives et nos parcours. » Des mesures ont d’ailleurs été prises pour ne pas aller au-delà des formats actuels. Elles semblent bien acceptées des éleveurs, bien conscients que de la règle du « toujours plus » côté poids et format découle le constat du « beaucoup moins » pour l’aspect facilité de naissance et qualités d’élevage. Au moment du classement, les juges ont mis en avant des animaux râblés, compacts, solides sur leurs aplombs. Bernard de Lapanouse, chantre de l’Aubrac et éleveur passionné n’a pas manqué de remettre en avant la fameuse « ligne du dessous » à laquelle il accorde tant d’importance pour caractériser la notion de poids sans volume excessif avec surtout une bonne profondeur et capacité d’ingestion.

Les plus lus

calendrier pâturage groupement pastoral Ariège
Groupement pastoral : « nous mettons en commun 900 bovins sur 1 300 ha »

En Ariège, le groupement pastoral de Sorgeat rassemble dix éleveurs. Cinq cents vaches suitées, majoritairement de race…

Haute-Savoie prairie troupeau bovin laitier
Dermatose nodulaire contagieuse : les points clé de la stratégie d'éradication

Les GDS et GTV de la région Grand-Est ont diffusé le 26 juillet un document synthétisant les informations essentielles sur la…

Dermatose nodulaire contagieuse
Ce que l'on sait sur la dermatose nodulaire contagieuse

La dermatose nodulaire contagieuse conduit à des pertes économiques importantes. Le point sur les connaissances scientifiques…

cirphis chenille des prairies Mythimna unipuncta
Pyrénées-Atlantiques : la chenille des prairies cause des dégâts majeurs

Le cirphis ou chenille des prairies pullule cette année dans les Pyrénées-Atlantiques. Début août, les dégâts sont déjà…

ventilateur à flux horizontal bâtiment élevage bovin
Stress thermique en élevage bovins viande : quel est l'intérêt des ventilateurs ?

Pour limiter le stress thermique des jeunes bovins en engraissement, les brasseurs d’air trouvent leur intérêt technique et…

Élevage bovins viande : « je fais pâturer du moha pour limiter l’affouragement en été » 

Depuis quatre ans, le Gaec du Lac dans le Cher sème un moha entre deux orges sur une dizaine d’hectares. Cette graminée…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande