Les marchés aux bestiaux à l’heure d’Egalim 2
L’arrivée d’Egalim 2 ne modifiera pas le fonctionnement des marchés de bétail vif puisque leurs apporteurs ne sont pas tenus de contractualiser. Pour autant leurs gestionnaires ne s’attendent pas à un accroissement sensible des apports et redoutent les effets de la décapitalisation.

La loi Egalim 2 ne s’applique pas aux marchés aux bestiaux. Toute transaction sur un marché de gré à gré ou un cadran est donc exemptée de contractualisation. « Les marchés de bétail vif sont assimilés à des marchés de gros et donc exclus du champ d’application de la loi », souligne la Fédération des marchés de bétail vif (FMBV).
« C’est une reconnaissance de la spécificité des marchés qui défendent depuis toujours le prix par la mise en concurrence des acheteurs dans un cadre sain, transparent, et immédiat. Les cotations hebdomadaires en sont le reflet. »
Il est encore trop tôt
Faut-il pour autant s’attendre à une progression des apports de la part d’éleveurs jusque-là pas forcément adeptes de ces structures mais qui n’ont pas pour autant forcément envie d’établir des contrats avec leurs premiers acheteurs et pourraient donc être tentés par les marchés et en particulier les marchés au cadran ou à la criée ?