Interprofession
Les Etats Généraux de la filière pour impulser un élan à la lfilière
Interprofession
L’interprofession Bétail et Viandes a présenté les résultats des premiers États généraux de la viande. Participation et optimisme étaient au rendez-vous pour offrir un avenir à la filière.
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Dominique Langlois, président d'Interbev
©
S.Bourgeois
La feuille de route des États généraux est l’aboutissement de trois mois d’intense travail. Elle s’organise autour de huit objectifs déclinés en vingt-trois enjeux. Ceux- ci serviront de fil conducteur à la construc- tion d’un plan d’action pour la filière à diffé- rentes échéances. En présence de Stéphane Le Foll et de Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, Dominique Langlois, le présisent d’Interbev, a salué la qualité de la participation de chaque famille de l’interprofession, qui a permis de dénouer certains blocages et de stimuler la créativité.
« Nous avons l’obligation d’agir vite. Et nous sommes animés par la volonté de ne pas subir le marché, de nous prendre en main, a-t-il déclaré. Nous avons défini des mesures concrètes, réalistes et ambitieuses. Je suis convaincu que nous sommes en capacité de devenir leader en Europe sur notre marché. » Les priorités sont de sécuriser l’avenir de la production, d’être plus réceptif à la demande des consommateurs, d’innover et d’améliorer la compé- titivité de l’amont et de l’aval de la filière.
Pour ce qui concerne le maillon de la production, l’idée développée est « d’enrayer la décapitalisation du cheptel en s’appuyant sur l’éleveur ‘actif ’ ». Cela passe par l’obtention de soutiens spécifiques à l’élevage sous la forme d’une aide à la femelle productive dans le cadre du premier pilier de la PAC, et d’une aide à l’hectare supérieure pour les surfaces fourragères, y compris les céréales auto-consommées dans le cadre de la convergence.
L’autre principal objectif est la sécurisation de l’au- tonomie fourragère et en paille à travers la PAC. Éviter l’interdiction de retournement des prairies dans le cadre des mesures de verdissement (premier pilier de la PAC) ; soutenir les systèmes polycul- ture-élevage par le biais du deuxième pilier ; favo- riser la contractualisation de l’amont à l’aval jusqu’à la distribution et entre éleveurs et céraliers (contrats type) ; améliorer les outils du deuxième pilier pour mettre en place une caisse de mutualisation ou des subventions aux assurances pour faire face aux aléas économiques ; mettre en place une assurance récolte pour les productions fourragères en mobilisant des aides du deuxième pilier et un cofinan- cement public.
Le maintien des mesures afférentes aux zones défavorisées simples est proposé pour soutenir l’élevage dans les zones intermédaires où le risque d’abandon au profit des cultures est le plus fort. Des aides du deuxième pilier, qui ne seraient pas réservées aux investissements matériels mais élar- gies à l’amélioration de la génétique, de l’alimentation... sont suggérées pour encourager la modernisation et l’innovation dans les systèmes d’élevage. Un tarif national de rachat spécifique de l’électricité produite en ferme est aussi proposé. Activer les aides du deuxième pilier pour la formation, les échanges en groupes, les voyages d’étude... permettrait de dynamiser la fibre entrepreunariale des éleveurs. Il faudrait aussi dans ce but améliorer la diffusion des résultats de la recherche et développement (web, vidéos) et favoriser le développement des groupements d’employeurs.
« Nous avons l’obligation d’agir vite. Et nous sommes animés par la volonté de ne pas subir le marché, de nous prendre en main, a-t-il déclaré. Nous avons défini des mesures concrètes, réalistes et ambitieuses. Je suis convaincu que nous sommes en capacité de devenir leader en Europe sur notre marché. » Les priorités sont de sécuriser l’avenir de la production, d’être plus réceptif à la demande des consommateurs, d’innover et d’améliorer la compé- titivité de l’amont et de l’aval de la filière.
S’appuyer sur « l’éleveur actif » pour enrayer la décapitalisation du cheptel
Pour ce qui concerne le maillon de la production, l’idée développée est « d’enrayer la décapitalisation du cheptel en s’appuyant sur l’éleveur ‘actif ’ ». Cela passe par l’obtention de soutiens spécifiques à l’élevage sous la forme d’une aide à la femelle productive dans le cadre du premier pilier de la PAC, et d’une aide à l’hectare supérieure pour les surfaces fourragères, y compris les céréales auto-consommées dans le cadre de la convergence.
L’autre principal objectif est la sécurisation de l’au- tonomie fourragère et en paille à travers la PAC. Éviter l’interdiction de retournement des prairies dans le cadre des mesures de verdissement (premier pilier de la PAC) ; soutenir les systèmes polycul- ture-élevage par le biais du deuxième pilier ; favo- riser la contractualisation de l’amont à l’aval jusqu’à la distribution et entre éleveurs et céraliers (contrats type) ; améliorer les outils du deuxième pilier pour mettre en place une caisse de mutualisation ou des subventions aux assurances pour faire face aux aléas économiques ; mettre en place une assurance récolte pour les productions fourragères en mobilisant des aides du deuxième pilier et un cofinan- cement public.
Dynamiser la fibre entrepreneuriale des éleveurs
Le maintien des mesures afférentes aux zones défavorisées simples est proposé pour soutenir l’élevage dans les zones intermédaires où le risque d’abandon au profit des cultures est le plus fort. Des aides du deuxième pilier, qui ne seraient pas réservées aux investissements matériels mais élar- gies à l’amélioration de la génétique, de l’alimentation... sont suggérées pour encourager la modernisation et l’innovation dans les systèmes d’élevage. Un tarif national de rachat spécifique de l’électricité produite en ferme est aussi proposé. Activer les aides du deuxième pilier pour la formation, les échanges en groupes, les voyages d’étude... permettrait de dynamiser la fibre entrepreunariale des éleveurs. Il faudrait aussi dans ce but améliorer la diffusion des résultats de la recherche et développement (web, vidéos) et favoriser le développement des groupements d’employeurs.