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Les courants parasites existent aussi en élevage allaitant

En élevage bovin allaitant, les courants électriques parasites sont encore plus difficiles à identifier et à traiter qu’en élevage laitier. Les réactions des animaux sont en effet sensiblement moins « lisibles » que sur le niveau d’un tank à lait. Un diagnostic électrique et une étude géobiologique peuvent les mettre en évidence.

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photo d'illustration (archives)
© S.Bourgeois

Les bovins sont dix à quinze fois plus sensibles que les humains aux courants électriques. Quand des courants de fuite de faible tension, appelés courants parasites, parcourent le sol, les structures métalliques, ou encore l’eau dans les abreuvoirs, ils peuvent aussi traverser le corps des animaux et être à l’origine de baisses des performances.

En élevage bovin allaitant, les courants électriques parasites sont encore plus difficiles à identifier et à traiter qu’en élevage laitier. Les réactions des animaux sont en effet sensiblement moins « lisibles » que sur le niveau d’un tank à lait. C’est un diagnostic électrique et une étude géobiologique qui peuvent les mettre en évidence.

Des points de vigilance commencent cependant à être assez bien identifiés. « La clôture électrique branchée dans le bâtiment d’élevage est l’une des sources les plus couramment rencontrées de courants parasites en élevage bovin allaitant », note Littoral normand. Une attention particulière est aussi à porter quand des panneaux photovoltaïques sont présents sur le bâtiment. L’attention est aussi à porter au niveau d’un forage d’eau : la qualité de son installation électrique est parfois en cause. Enfin, la source de courants parasites peut être externe à l’élevage. Il peut s’agir du passage d’une source d’eau souterraine ou d’un ouvrage électrique de forte puissance.

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