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Concours national
La Salers fait un retour en Chataigneraie

Saint Mamet la Salvetat, dans la Châtaigneraie cantalienne a accueilli fin septembre le 139° concours national Salers.

Saint Mamet la Salvetat, à quelques kilomètres au sud d’Aurillac accueillait fin septembre le dernier National Salers. Une petite infidélité à l’habituel site de Mauriac qui a favorisé la participation des éleveurs de la Châtaigneraie tandis que bien des habituels participants venus du nord Cantal ou du Puy de Dôme avaient déclaré forfait. « Il y a ici de belles infrastructures, bien adaptées à l’organisation de ce type de manifestation. Stratégiquement parlant, il était important de venir dans le sud du département. » expliquait Bruno Faure, directeur de l’Organisme de Sélection.


Dans cette partie du Cantal, les effectifs Salers ont en effet eu tendance à s’éroder ces dernières années au profit en particulier de la Limousine. L’amélioration de la conjoncture a ragaillardi le moral des troupes. Pour autant, l’embellie est bien timide sur le marché des animaux destinés à l’élevage avec des prix encore loin d’avoir évolué dans les mêmes proportions que ceux de la viande ou du maigre. A une époque, il fallait vendre un broutard croisé pour acquérir une velle Salers. Cette équivalence est encore loin d’être de mise.


« Les trésoreries sont encore tendues. Il faut attendre la fin de l’automne quand la campagne de vente des broutards sera plus avancée pour voir comment va évoluer la situation pour les animaux d’élevage. » expliquait Jean-Marie Fabre, président du Label Rouge Salers. En ce début d’automne, en dehors des élevages auvergnats, l’essentiel de la demande en génisses provient de la Belgique où des éleveurs de Blanc Bleu remettent en question le fonctionnement de leur troupeau.


Réduire le taux de croisement


Avec une conjoncture plus favorable, les responsables de la race espèrent voir redescendre le taux de croisement. Ce dernier épouse classiquement l’allure d’une sinusoïde avec un maximum en conjoncture défavorable. « On était à un peu plus de 60% l’an dernier en incluant les animaux hors base de sélection. Il faudrait pouvoir redescendre autour de 50% de façon à avoir un plus large choix au moment du tri des femelles de renouvellement et mieux approvisionner nos démarches qualité. » avançait Lionel Duffayet, président de l’OS. Les juges ont distingué des animaux de type élevage en mettant plus particulièrement en avant les fondamentaux de la race : qualité de bassin, aplombs solides, lignes de dos bien tendues.

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