La dose de semis ne fait pas tout pour une prairie réussie
Est-il intéressant ou non d’augmenter la densité de semis de sa prairie ? Telle est la question à laquelle une étude conduite à la ferme expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, a cherché à répondre.
Est-il intéressant ou non d’augmenter la densité de semis de sa prairie ? Telle est la question à laquelle une étude conduite à la ferme expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, a cherché à répondre.


L’implantation d’une prairie reste une étape délicate et technique qui comprend différents paliers, eux-mêmes soumis à divers facteurs plus ou moins impactants. Les conclusions d’une étude conduite à la station expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, montrent que la dose de semis ne fait pas le rendement. De bonnes conditions d’implantation et un semis à la volée représentent des critères de réussite plus efficaces dans l’implantation à l’automne d’une prairie de ray-grass anglais-trèfle blanc (RGA-TB).
« On a mesuré l’impact de la densité de semis pour une prairie RGA-TB en comparant tout d’abord à une dose pivot de 23 kg/ha (20 kg de RGA + 3 kg de TB), une dose pivot supérieure de 30 % (30 kg/ha) puis une dose pivot inférieure de 30 %(16 kg/ha). Sur un second essai, seule la densité ????? dose de RGA dans le mélange à plus ou moins 30 % a été testée par rapport à une dose pivot de 23 kg/ha », explique Gurvan Le Boulc’h, de l’institut de l’élevage.