La Charolaise, star du Zénith d’Auvergne
Du 5 au 7 octobre, le National Charolais, organisé dans le cadre du 25e Sommet de l’élevage, a rassemblé un peu plus de 400 animaux venus de 36 départements.
Du 5 au 7 octobre, le National Charolais, organisé dans le cadre du 25e Sommet de l’élevage, a rassemblé un peu plus de 400 animaux venus de 36 départements.
La race Charolaise a bénéficié du flot de visiteurs professionnels qui ont fréquenté le Sommet de l'élevage, au sein duquel elle organisait son concours. Tous les jugements ont eu lieu sur la grande scène du Zénith d’Auvergne où les jeux de lumière et la bonne sonorisation ont contribué à mettre en avant de belle façon la première race allaitante française.
« C’est un écrin superbe. Nous sommes heureux d’avoir pu organiser notre concours dans ce cadre », soulignait Hugues Pichard, président de l’organisme de sélection. L’utilisation de ces infrastructures a nécessité une grande rigueur dans les horaires. Hugues Pichard a d’ailleurs salué la ponctualité des éleveurs et le gros travail mené par l’équipe technique du herd-book Charolais pour que ce concours puisse avoir lieu dans de bonnes conditions. Au fil des sections, toute la gamme des différentes morphologies qu’il est possible d’observer en Charolais a été mise en avant : depuis les animaux très typés élevage, avec beaucoup de format et de volume, jusqu’au type viande prononcé correspondant à ce qui est plébiscité pour les concours d’animaux de boucherie ou une utilisation en croisement sur races laitières ou rustiques.
Autre point très positif, l’envergure internationale de l’événement. À côté des nombreuses délégations étrangères (Angleterre et Irlande en tête) venues spécialement pour ce concours, différents contacts ont été établis avec des délégations d’autres pays. La première vente aux enchères d’animaux génotypés a permis d’adjuger 13 des 20 animaux présentés, pour un prix moyen de 3 281€. Un résultat qualifié de satisfaisant, dans la mesure où c’était une première, avec une vente forcément pénalisée par le contexte pesant de la conjoncture en ce début d’automne.
Les photos des principaux lauréats sont en ligne sur notre site bovins-viande.reussir.frLe palmarès
Champion mâle : Holiday, au Gaec Cadoux (Yonne), né chez François Baudin (Saône-et-Loire)
Champion mâle sénior réserve : Invictus, au GIE Charolais leader (Puy-de-Dôme), né au Gaec Micaud (Allier) et présenté par Pierre Chebance
Championne femelle : Glamour, à l’EARL Serge Batho (Nièvre)
Championne femelle sénior réserve : Gascogne, au Gaec Micaud (Allier)
Champion mâle junior : Jingle, à la SCEA Raymond Jean-Christian et Sophie (Nièvre), né au Gaec Merlet Marie-Pierre (Vendée)
Champion mâle junior réserve : Jackdaniel, au Gaec Lacour (Saône-et-Loire), né à la SCEA des Plantes (Saône-et-Loire)
Championne femelle junior : Joconde, au Gaec Clame-Andriot (Allier)
Championne femelle junior réserve : Lafleur, au Gaec Beauzon (Nièvre)
Prix de famille par le père : SAS La Ferme du Rompoue Deboux (Nièvre)
Prix de synthèse femelles : Fameuse, au Gaec Besson (Allier)
Trophée international femelle : Hussarde, au Gaec Savre (Nièvre)
Trophée qualités bouchères : Lego, au Gaec Vincent (Saône-et-Loire)
Prix de synthèse mâle et trophée international mâle : Héraclès, au Gaec Micaud (Allier), né à la SCEA Melaye-Sennepin (Nièvre)
Prix d’ensemble élevage de plus de 100 vaches : Gaec Micaud (Allier)
Prix d’ensemble élevage de moins de 100 vaches : Gaec Vincent père et fille (Saône-et-Loire)