Aller au contenu principal

Encore de la place pour les animaux d’excellence

Les concours de boucherie de Noël ont encore rencontré un franc succès, tant pour le nombre de bovins en concours que par le nombre de visiteurs et ce, malgré la morosité ambiante. 

Autant de manifestations qui ont été accompagnées de dégustations de viandes en les associant le plus souvent à de nombreuses initiatives visant à vulgariser la viande et l’élevage auprès de tous les visiteurs qui se sont déplacés. À signaler par exemple la reconduction du concours de vitrines de boucherie lors du Festival du bœuf de Charolles auquel 24 établissements participaient cette année. Il a permis de distinguer le CFA d’Annonay, dans l’Ardèche.

« En moyenne 90 % des animaux qui ont concouru ont trouvé acquéreurs. Deux concours ont un peu peiné cette année, celui de Thorigny-les-Villes dans la Manche et celui de Charolles en Saône-et-Loire avec seulement 75 % de bêtes vendues contre près de 100% l’an dernier », souligne Jean-Yves Renard, président de la FNCAB (fédération nationale des concours d’animaux de boucherie). Les têtes de lots et les meilleures plaques ont bénéficié comme à l’accoutumé de tarifs un peu déconnectés des réalités du marché de la viande. À Charolles, la championne est partie à 10,5 euros. À Laissac dans l’Aveyron, les meilleurs animaux de chacune des différentes races présentes sous le foirail ont été adjugés aux enchères avec des tarifs oscillant entre 9 euros pour la meilleure charolaise et 12,90 euros pour la meilleure Aubrac. Pour les animaux ne figurant pas dans les têtes de section, la plus-value la plus couramment pratiquée est estimée à un euro comparativement à une vente en ferme.

Un total de prés de 4000 têtes

À Charolles, il y avait quelque 730 animaux en compétition et cette  abondance traduit un record de participations mais explique peut-être aussi le manque d’entrain des acheteurs. Certaines vaches et surtout certains bœufs n’ont pas trouvé preneurs. Dans d’autres concours, comme celui de Nancy (99 % des animaux ont trouvé preneurs), de Cholet (98 %), de Saint-Yrieix-la-Perche (98 %) ou encore de Parthenay (95 %), les animaux ont presque tous été commercialisés. À Laissac, quelque 400 têtes avaient été amenées, un chiffre sans précédent.

Près de 4 000 bêtes ont ainsi été présentées lors des dix concours de Noël (Cholet en Vendée, Parthenay dans les Deux-Sèvres, Evron en Mayenne, Saint-Yrieix-la-Perche en Haute-Vienne, Nancy en Lorraine, Charolles en Saône-et-Loire, Arras dans le Pas-de-Calais, Laissac dans l’Aveyron, Rabastens-le-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, Thorigny-les-Villes dans la Manche, Montmarault dans l’Allier). Les prix sont quant à eux restés stables par rapport aux éditions précédentes.

C. D.

Les plus lus

Engraissement de jeunes bovins : des signaux de fragilité sur 2025

L’engraissement de jeunes bovins entre, après une phase dynamique de trois ans, dans une période particulièrement incertaine.…

<em class="placeholder">pampa argentine vaches allaitantes
Troupeau allaitant angus rouge d’une grosse exploitation de l’Ouest de la province de Buenos Aires.</em>
Bien-être animal en élevage bovin en Argentine : aucune contrainte, sauf pour l’engraissement

Dans un contexte à maints égards hors norme européenne, la filière du bœuf en Argentine fait valoir pour le bien-être animal…

prélèvement ADN pour géntypage sur bulbes poils de la queue charolaise
Génomique en élevage bovins viande : déjà dix ans de recul pour la charolaise, la limousine et la blonde d’Aquitaine

La sélection génomique a démarré en 2015 en élevage bovins viande pour les trois races à plus grand effectif. L’expérience des…

<em class="placeholder">Vitrine d une boucherie avec differents morceaux de boeuf.
Atelier de decoupe de viande. </em>
Les profondes mutations de la consommation de viande bovine
La chasse aux idées reçues. C’était un peu l’objet de la matinée de conférences proposée par Interbev lors du Sommet de l’élevage…
<em class="placeholder">lupin concassé</em>
Gaec du veau d’or dans la Creuse : des rations autonomes en système veau sous la mère avec lupin et luzerne

Dans la Creuse, le Gaec du veau d’or a introduit le lupin puis la luzerne dans son système fourrager pour maîtriser des…

Gaec du veau d'or dans la Creuse : la passion du veau sous la mère

Amélie Azam et Pierre-Alexandre Bec, éleveurs dans la Creuse, ont construit leur système veaux sous la mère depuis 2017. L'…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande