Chez Eric Battut dans l'Allier ou chez Daniel Dissard dans le Puy-de-Dôme
Des taureaux détecteurs font le travail à l'herbe
Chez Eric Battut dans l'Allier ou chez Daniel Dissard dans le Puy-de-Dôme
Des exploitations très différentes peuvent faire le choix d’utiliser un animal détecteur au sein de leur élevage.
La présence d'un taureau dans le troupeau, même s'ile st vasectomisé, stimule les femelles.
©
C. Watier
Chez Eric Battut, en Gaec avec
sa mère dans l’Allier, les
vêlages des 220 mères Limousines
ont lieu du 15 novembre
à fin avril. « J’insémine donc
à partir du premier février et
jusqu’à la mise à l’herbe,
ensuite ce sont des taureaux
incorporés dans le troupeau
qui font le travail. Je réalise
environ 100 à 150 IA lorsque
les bêtes sont en bâtiment. L’exploitation
étant assez grande,
nous utilisons divers moyens
pour nous faciliter la tâche dans la détection des chaleurs,
même si l’observation visuelle
plusieurs fois par jour reste
importante. Utilisant une
caméra pour la surveillance
des vêlages, elle sert également
pour la détection des chaleurs. C'est un outil intéressant car il n’entraîne
pas de changement dans le
comportement des vaches qui
ne nous entendent pas, ne nous
voient pas et ne nous sentent
pas », commente Eric Battut. Des taureaux vasectomisés,
au maximum cinq, sont également
employés. Les exploitants
les font tourner dans les
cases. Pour éviter les
problèmes sanitaires, les
taureaux sont sélectionnés au
sein du troupeau.
Il conseille d’ailleurs « de ne
pas les choisir trop vieux, mais
assez grands et les plus lourds
possible pour une meilleure
détection. Il faut faire attention
à choisir un veau assez
vigoureux pour qu’il soit
derrière les vaches, ce qui les
stimule également ». Lorsqu’un
vasecto détecte une vache, les
éleveurs s’assurent qu’elle est effectivement en chaleur et
prévoient l’insémination le lendemain.
« Pour quelqu’un qui a
du mal à identifier les chaleurs
chez ses animaux, avoir
recours à un taureau détecteur
sera d’une grande aide. C’est
une technique qui marche bien.
Notre taux de réussite en
première IA sur vache est de
80 à 85 %. Par contre sur une
exploitation telle que la nôtre,
les taureaux vasectomisés ne
suffisent plus pour détecter les
chaleurs. Au moins un pour
deux cases serait justifié, mais cela représenterait un coût en
alimentation et en place trop
important et il n’est pas
toujours facile de mélanger des
taureaux. Aujourd’hui, on va
essayer de se tourner vers les
détecteurs d’activité pour voir
s’il peuvent répondre aux
besoins de notre exploitation »,
conclut Eric Battut.
Autre exemple, Au Vernet la Varenne dans le Puy de Dôme, sur l’exploitation en plein air de Daniel Dissard qui emploie trois taureaux vasectomisés pour la détection des chaleurs des 80 femelles. « Les vêlages sont échelonnés toute l’année, c’est pourquoi je laisse en permanence les animaux détecteurs dans les différents lots du troupeau. Leur présence constante permet aussi de stimuler les femelles. Je passe deux fois par jour dans les parcelles pour détecter les bêtes en chaleur ce qui fonctionne assez bien. Mon choix d’un futur vasectomisé, se porte sur un jeune broutard de l’exploitation avec peu de valeur génétique mais plutôt bon mâle pour stimuler les femelles », indique l’éleveur.
Autre exemple, Au Vernet la Varenne dans le Puy de Dôme, sur l’exploitation en plein air de Daniel Dissard qui emploie trois taureaux vasectomisés pour la détection des chaleurs des 80 femelles. « Les vêlages sont échelonnés toute l’année, c’est pourquoi je laisse en permanence les animaux détecteurs dans les différents lots du troupeau. Leur présence constante permet aussi de stimuler les femelles. Je passe deux fois par jour dans les parcelles pour détecter les bêtes en chaleur ce qui fonctionne assez bien. Mon choix d’un futur vasectomisé, se porte sur un jeune broutard de l’exploitation avec peu de valeur génétique mais plutôt bon mâle pour stimuler les femelles », indique l’éleveur.