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Ter'élevage
Des broutards vaccinés contre le virus RS avant d’être allotés

Vacciner les broutards contre le virus RS chez le naisseur plutôt qu’au centre d’allotement améliore la protection des animaux pendant le début de l’engraissement. L’organisation de producteurs Ter’élevage développe cette pratique avec l’action « Broutards Max », qui concerne des broutards de qualité.

Les veaux sont protégés pendant leur temps passé chez le naisseur et font l'objet d'une plus-value de 25 euros par animal à la vente.
Les veaux sont protégés pendant leur temps passé chez le naisseur et font l'objet d'une plus-value de 25 euros par animal à la vente.
© S.Bourgeois

Ter’élevage propose depuis 2009 l’action « Broutard Max » qui consiste à faire vacciner les broutards chez le naisseur contre le virus RS. « L’objectif est que l’immunité soit installée avant que les broutards n’entrent dans la période à risque que représentent les premières semaines chez l’engraisseur » explique Dr Cécile Guillon, vétérinaire de Ter’élevage. Un essai a montré une réduction significative du nombre d’animaux malades et du nombre d’animaux traités avec une vaccination précoce, par rapport à une vaccination classique dont la première injection est faite au centre d’allotement et la seconde pendant l’engraissement, trois semaines plus tard.

Depuis son lançement mi-2009, 2174 animaux, en provenance de 56 élevages naisseurs, ont participé à l'opération. Les naisseurs reçoivent une plus-value de 25 euros par animal dont Terrena prend en charge 15 euros et l’engraisseur 10 euros. Les engraisseurs bénéficient avec l’action « Broutards Max » d’animaux qui sont protégés contre le virus RS dès leur entrée dans l’atelier, au lieu de cinq semaines après leur arrivée dans le cadre classique. Et ils n’ont pas d’injection à faire. Cette offre concerne des broutards de qualité supérieure, avec des poids et une conformation minimum selon l’âge et la race des animaux. Elle s’inscrit dans la démarche AEI (agriculture écologiquement intensive) développée chez Ter’élevage dans le sens où elle vise à limiter le recours aux médicaments vétérinaires et à améliorer les performances de croissance.


Profiter de la protection chez le naisseur


Deux formules sont proposées. Les naisseurs peuvent faire seulement la première injection de la primo-vaccination, au minimum 21 jours avant le départ des animaux pour le centre d’allottement. Ils peuvent aussi choisir de vacciner beaucoup plus tôt tous les veaux de l’élevage - les mâles et les femelles -, pour bénéficier de la protection pendant la période passée chez eux.@(Texte_courant_ital « Il est dans ce cas possible de vacciner dès l’âge de 15 jours (trois injections à faire), ou bien après l’âge de quatre mois (deux injections à faire) » explique Cécile Guillon. Dans tous les cas, une autre injection est effectuée au centre d’allottement. Les animaux sont protégés deux semaines après le vaccin, et pour une période de quatre à six mois. Une visite est réalisée chez le naisseur par le vétérinaire ou le technicien de l’organisation de producteurs pour valider le protocole vaccinal. « Si les veaux sont vaccinés à l’âge de 15 jours, on vérifie que le rappel à l’âge de quatre mois est bien systématique. » Après la visite, Ter’élevage transmet le rapport au vétérinaire libéral de secteur. Les éleveurs ont le choix entre deux vaccins, qu’ils peuvent se procurer où ils le souhaitent. Ils fournissent à Ter’élevage une feuille d’accompagnement au moment où ils vaccinent, puis joignent aux DAUB la facture des vaccins au moment du départ des broutards.


Dans le cadre de cette action, Ter’élevage met aussi en place le retour au naisseur des résultats d’abattage de ses animaux. « Cette action vise à mieux organiser la relation entre le naisseur et l’engraisseur et à améliorer la qualité des broutards » explique aussi Cécile Guillon.

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