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Aubergine, courgette, poivron : comment faire face aux ravageurs

Altise, punaise, verticiliose... l'aubergine doit faire face à une montée en puissance de la pression sanitaire. Les moyens de protection chimique sont limités et les solutions alternatives sont en devenir.

L’aubergine et les autres légumes d’été que sont la courgette et le poivron subissent la double peine de l’apparition des nouveaux ravageurs, voire la réémergence de certains ; et la réduction drastique des moyens de protection chimique. Cet « effet ciseau » crée un contexte sanitaire complexe subi par la production d’aubergine. L’altise, ravageur émergent difficile à maîtriser, occasionne des dégâts de plus en plus importants : les moyens alternatifs de protection sont encore peu efficaces. Idem pour la punaise diabolique Halyomorpha halys qui a fait son apparition sur les cultures d’aubergine et de poivron dans le Sud-Ouest.

Les autres punaises, comme Nezara viridula, sont aussi problématiques à gérer, car la lutte par auxiliaires parasitoïdes est spécifique à chacune des espèces de ravageurs. Sur aubergine, les producteurs ont aussi à faire face à une recrudescence des maladies du sol notamment la verticilliose. Sans l’apport de résistances génétiques de porte-greffe, c’est la place de l’aubergine dans la rotation des abris qui peut être remise en cause. Avec l’amélioration du matériel végétal, les moyens alternatifs comme les plantes de répulsives sont des opportunités de moyens de protection à étudier. Ainsi, le projet Repulse valide la capacité de répulsion de différentes plantes vis-à-vis des pucerons sur la courgette, grâce à l’émission naturelle des composés organiques volatils.

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