Au Japon, les salades à l’abri de la pollution dans des fermes à étages

L’agriculture urbaine explose. Au Japon, les fermes verticales reconstruisent l’agriculture. Celle d'un futur post Fukushima. Sept ans après la catastrophe, des salades « high-tech » poussent sur des plateaux en étages. Garanties non contaminées.
Vu de l’extérieur, c’est un bâtiment industriel comme beaucoup d’autres. Les écritures sur le panneau à l'entrée du site indiquent que l’on est au Japon. L’endroit paraît assez désolé. La caméra de France 2 s’est posée dans la banlieue de Kyoto, à quelque 500 km de Fukushima. Passé la porte, l’ambiance est toute autre. C’est dans une véritable ferme du XXIe siècle que l’on pénètre. Les salades y prospèrent sur 4 étages de plateaux. Pour répondre à leurs besoins, tout est sous contrôle : intensité de la lumière, pH de l’eau, température. L’avantage de ce milieu fermé : plus de salades au m2 que dans la terre ferme avec des besoins en eau inférieurs, pas de pesticides, pas de pathogènes, pas de ravageurs. De la salade fraîche et craquante prête à être emballée et consommée. Au Japon qui vit depuis 7 ans avec la hantise des sols contaminés, cette agriculture du futur rassure et se vend bien. La salade « high-tech » des fermes du futur est déjà une réalité dans les supermarchés.
Le reportage Les salades « high-tech » au Japon a été présenté au 20 h de France 2 le 7 avril 2018.