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Restauration scolaire
Appro durables : seules 36 % des collectivités disent pouvoir respecter les seuils

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Au terme de l’expérimentation le 31 octobre 2021, les trois quarts des collectivités ne souhaitent pas une pérennisation de l’obligation du menu végétarien.
© Julia Commandeur – FLD

La loi Alimentation issue des Egalim a défini des seuils d’approvisionnement de 50 % de produits de qualité et durables, dont 20 % bio, en valeur, d’ici le 1er janvier 2022. Dans une récente enquête, l’Association des maires de France (AMF) souligne que seules 19 % des collectivités respecteraient dès à présent l’obligation.

82 % font part de difficultés à remplir ces obligations. 36 % pensent pouvoir respecter ces seuils à date.

D’une manière générale, l’incertitude à être en capacité de remplir les obligations s’avère bien moins forte pour les communes entre 10 000 à 29 999 habitants (25 %) et plus encore pour celles de plus 30 000 habitants (10 %).

Selon l’AMF, la proportion en valeur d’achat de produits de qualité et durables dans les repas atteindrait entre 25 % et 50 % pour 43 % des collectivités, tandis que 38 % ont indiqué une proportion inférieure à 25 %. Concernant les produits bio, un tiers des collectivités incluraient déjà une proportion égale ou supérieure à 20 % de ces produits.

Repas vegan : un flop ?

Généralement, les freins à l’approvisionnement ont trait d’abord au coût (38 %) : cela engendrerait aujourd’hui un surcoût pour 73 % des collectivités, allant de 10 % à 20 % pour 55 % d’entre elles, et au-delà de 20 % pour 31 %.

L’insuffisance de l’offre de produits bio à l’échelle locale (27 %), le manque d’informations (17 %), les contraintes logistiques (16 %), l’incapacité des producteurs locaux à répondre aux cahiers des charges (14 %) ou les contraintes des marchés publics (11 %) sont aussi évoqués.

L’enquête révèle également que la majorité des collectivités (55 %) ne proposait aucune offre de menu végétarien avant le lancement de l’expérimentation obligatoire depuis le 1er novembre 2019.

C’est surtout vrai pour les communes de moins de 2 000 habitants (59 %). En revanche, les villes de plus de 10 000 habitants ont proposé en plus grand nombre un repas vegan.

Au terme de l’expérimentation le 31 octobre 2021, les trois quarts des collectivités ne souhaitent pas une pérennisation de cette obligation, ni son renforcement, mais davantage de recommandations.

 

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