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Agriculture urbaine: deux repreneurs potentiels pour la start-up Agripolis

La start-up placée en liquidation judiciaire saura à la fin du mois quel repreneur aura choisi le tribunal de commerce de Paris.

Installation d’une ferme urbaine de 1 200m² sur les toits du collège Eugène Delacroix dans le 16e arrondissement de Paris grâce aux projets #Pariculteurs en 2018.
© Agripolis, urban farming - Paris

Le 29 juin prochain, le tribunal de commerce de Paris désignera le repreneur d’Agripolis, start-up spécialisée en agriculture urbaine, placée en liquidation judiciaire avec continuité d’activité le 25 mai 2023, explique Pascal Hardy, président et fondateur à Agra Presse. Deux dossiers sont sur la table, l’un provenant d’un groupe hôtelier et l’autre d’une entreprise dans la domaine des data centers. Ces deux offres conserveraient l’activité de la start-up et le personnel.

Une tentative de refinancement n’a pas abouti

La période du Covid-19 entre 2020 et 2021 a été très compliquée pour l’entreprise, dont le modèle économique repose sur la vente de fermes urbaines et de leur exploitation, avec une très forte baisse de chiffre d’affaires. Les signatures de contrats ont repris en septembre 2022. En revanche, le cas de Nature urbaine, vitrine du groupe au Parc des expositions de Paris, est différent : son modèle alliant production et prestation de services lui a permis de demeurer rentable (71 000 euros en 2022). Cependant, l’endettement de l’entreprise était devenu trop important. Une tentative de refinancement en janvier, au travers du réseau des business angels (mode de financement depuis l’origine d’Agripolis) n’a pas abouti. Après avoir géré une dizaine de sites, Agripolis a réduit la voilure à six sites, principalement des fermes urbaines sur les toits, à Paris et en petite couronne.

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