Maïs semence
Enfin le début des castrations !
Les castrations ont débuté dans le département . Une date tardive loin d’arranger les producteurs qui ont des difficultés à trouver de la main d’œuvre saisonnière.

Les castrations des maïs dans la plaine de Limagne commencent. Elles accusent un retard de près de trois semaines, suite au climat médiocre de ce printemps. Les maïs ont souffert des températures froides et dans certains secteurs des excès d’eau. Les plantes sont donc particulièrement hétérogènes à la fois sur le département et dans les parcelles.
Retard et manque de main-d’œuvre
Les premières castrations ont commencé le week-end du 14 juillet. En Limagne, le pic de travail est prévu pour cette semaine. Une étape à ne pas rater pour assurer une fécondation optimale à la culture. Malheureusement, la main d’œuvre saisonnière, peu habituée à ce décalage, ne sera pas au rendez-vous. « La semaine dernière nous étions 57 pour castrer les maïs semence. Cette semaine, plus de la moitié de mes salariés sont partis parce qu’ils avaient prévu de prendre leurs vacances à cette période, où d’ordinaire les castrations sont terminées. Heureusement, nous avons bien avancé la semaine précédente, nous devrions donc ne pas être trop à la course ces prochains jours » explique Christophe Cautier, président du syndicat des producteurs de maïs semence. Néanmoins, précise-t-il, ce ne sera pas le cas pour certains de ses collègues qui débutent tout juste les castrations.
En milieu de semaine dernière, 20% des surfaces de maïs avaient reçu un coup de couteau. A cette heure, le président estime que près de 70% des surfaces ont été castrées mécaniquement.
Une hétérogénéité importante
Sur l’ensemble du département, les parcelles de maïs semence sont hétérogènes. Certaines sont très en retard et d’autres voient dans leurs rangs des plantes, ayant souffert des conditions climatiques, avec un développement végétatif réduit.
Les excès d’eau du printemps dans le nord de la Limagne ont pénalisé les rendements d’une dizaine d’hectares qui ne seront pas récoltés. Tout comme une vingtaine d’hectares en Limagne sud victime de la tempête de grêle il y a trois semaines.
Limagrain estime que la récolte débutera aux alentours du 10 septembre, avec un pic de travail de fin septembre à début octobre.