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Agriculture bas carbone : une porte d’entrée vers la transition agroécologique pour les agriculteurs

L’agriculture bas carbone est un moyen pour certains agriculteurs de se faire accompagner dans la mise en œuvre de nouvelles pratiques agricoles.

Coccinelle sur un sarment de vigne dans le vignoble au printemps, agriculture biologique, agroécologie, pratiques agroécologiques, biodiversité
© X. Delbecque

Tous les acteurs de cette « filière » bas carbone naissante s’accordent à le dire : au-delà du financement, insuffisant pour couvrir le risque pris par les changements de pratiques, s’engager dans un tel projet, c’est aussi un moyen de se lancer dans la transition et d’être accompagnés pour le faire. « Les thématiques abordées lors du diagnostic et de l’élaboration du plan d’action sont très intéressantes pour l’agriculteur », assure Alexandre Hatet, conseiller à la chambre d’agriculture Pays de la Loire qui accompagne des agriculteurs dans leur démarche bas carbone.

« On est accompagné pour monter en compétence sur les nouvelles pratiques agronomiques, témoigne Mickaël Portevin, agriculteur à Beine-Nauroy, dans la Marne, lors de la présentation du programme Transitions de Vivescia au Salon de l’agriculture 2024. L’effet de groupe fait aussi qu’on est beaucoup plus efficace pour aller chercher les informations et les techniques. »

Les co-bénéfices des pratiques bas carbone

Les acteurs des démarches bas carbone font aussi valoir les atouts agronomiques de ces pratiques. « La vente du carbone reste quelque chose d’assez abstrait pour les agriculteurs, note Francis Bucaille, agronome et fondateur de Gaïago. Pour lui, il faut communiquer sur les cobénéfices des pratiques bas carbone. « La première valorisation, ce sont les services agronomiques rendus : une meilleure nutrition des plantes, une meilleure résistance à la battance et à l’érosion… et s’il y a une aide financière en complément, c’est tant mieux », résume-t-il.

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