Actes de cruauté sur chevaux : les propriétaires doivent faire preuve de vigilance
Plus d’une dizaine de chevaux ont été tués en France ces derniers mois. A chaque fois, c’est le même scénario : les animaux sont retrouvés morts et mutilés. Pour mettre fin à ces actes de cruauté, vigilance et prudence sont recommandés aux éleveurs de chevaux.
Plus d’une dizaine de chevaux ont été tués en France ces derniers mois. A chaque fois, c’est le même scénario : les animaux sont retrouvés morts et mutilés. Pour mettre fin à ces actes de cruauté, vigilance et prudence sont recommandés aux éleveurs de chevaux.
Les mystérieux actes de violence envers des chevaux ont commencé il y a plusieurs mois. Ils ont eu lieu un peu partout en France : en Vendée, dans la Somme, le Rhône, le Puy-de-Dôme, en Seine-Maritime, en Saône-et-Loire. Ces derniers jours, la liste est venue s'allonger avec de nouveaux cas dans la Loire, le Jura, l'Essonne et les Côtes-d'Armor. A chaque fois, le constat est le même : les chevaux sont retrouvés morts et mutilés. « Au total, plus d’une dizaine d’animaux auraient ainsi été tués dans l’Hexagone », précise Terres et Territoires.
Près d'une quinzaine de cas dans l'Hexagone
Ce 19 août, ce sont près d'une quinzaine d'animaux que l'on dénombre dans ce macabre comptage. Des enquêtes sont en cours dans différents départements et, ce mercredi 19 août, la Fédération française d’équitation (FFE) a annoncé qu’elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux. « On ne peut être qu’horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient », réagit Serge Lecomte, président de la FFE. « J’en appelle à la vigilance de tous pour mettre fin au plus vite à ces atrocités », dit-il encore dans le communiqué.
Terres et Territoires relaie pour sa part le message de la Fédération nationale du cheval (FNC) qui appelle aussi les propriétaires de chevaux à la vigilance et à la prudence. « Il vous est recommandé de ne pas intervenir directement », indique la fédération, « mais de procéder au relevé de tous éléments susceptibles d’aider les forces de l’ordre ».
Prévenir et déposer plainte en cas d’atteinte aux personnes, aux animaux, aux bâtiments ou au matériel, telles sont les préconisations de la FNC. Il faut aussi « faire remonter les actes auprès de la FDSEA de votre département. L’adresse mail à disposition est : stopagribashing@reseaufnsea.fr
« Conformément à la convention signée avec le ministère de l’Intérieur et la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), toutes les informations seront immédiatement transmises aux services compétents afin d’optimiser et coordonner les enquêtes de police et de gendarmerie », précise la FNC.
Les motivations des auteurs demeurent inconnues et pour l'heure, le mystère reste entier.
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