Aller au contenu principal

Recherche vétérinaire : mieux connaître E. cecorum pour mieux le détecter et le traiter chez les volailles

Des scientifiques de l’Inrae et de l’Anses se sont associés pour en savoir plus sur la diversité génétique de E. cecorum, dans l’espoir d’identifier des pistes de prévention et de lutte.

Bactéries Enterococcus cecorum en microscopie électronique à balayage. Six gènes déterminent l’origine clinique d’une souche dans 94 % des cas.
Bactéries Enterococcus cecorum en microscopie électronique à balayage. Six gènes déterminent l’origine clinique d’une souche dans 94 % des cas.
© Inrae

 

La bactérie Enteroccus cecorum est responsable de septicémies et de boiteries très handicapantes pour les volailles, mais les solutions de traitements médicamenteux sont limitées du fait de la non-utilisation des antibiotiques à titre préventif et de leur effet limité à titre curatif (rechutes).

Les chercheurs essaient donc d’en savoir plus sur ces bactéries pour parfaire leur détection et trouver des solutions de prévention ou de traitement.

Deux équipes françaises de l’Inrae et de l’Anses ont collaboré pour analyser le génome de 118 variants dits « cliniques » car issus de volailles malades et non cliniques (issus d’animaux porteurs sans symptômes) et la résistance aux traitements antibiotiques de 208 variants.

Les résultats de leurs travaux ont été publiés en février 2023 dans deux articles, ainsi que la publication d’une thèse. Leur première étude montre l’existence d’un groupe de variants cliniques recueillis en France génétiquement semblable à des variants cliniques européens et nord-américains.

La détection de six gènes permet de distinguer 94 % des variants cliniques parmi tous les variants, suggérant l’existence d’un seul groupe génétique de variants pathogènes. Cette étude ouvre la voie à la recherche d’une méthode de surveillance du risque pathologique dans les élevages.

Résistances fréquentes aux tétracyclines

Dans la deuxième étude publiée, les mêmes chercheurs ont mesuré les niveaux de sensibilité de 208 variants à 29 molécules antibiotiques, par les techniques de diffusion sur disques de gélose (DD) ou la micro-dilution (MDL).

Pour le moment les concentrations minimales inhibitrices (CMI) ne sont pas normées, mais les chercheurs espèrent développer une méthode d’analyse, impliquant la collaboration de différentes équipes de recherche.

Dans l’ensemble, ces souches restent sensibles à la plupart des antibiotiques vétérinaires, mais de nombreux variants sont résistants à quelques antibiotiques (tétracycline, érythromycine, fluoroquinolones). Ces résistances ne concernent pas les antibiotiques réservés à l’usage médical (vancomycine, gentamicine…).

 

Les plus lus

<em class="placeholder">De gauche à droite : Maxime Forget, Florian Gérard, Clément, Isabelle et Mickaël Trichet, avec Pierre Benoît (devant). Le premier lot de poules pondeuses devait arriver ...</em>
« Nous avons diversifié notre exploitation céréalière et bovine avec un bâtiment de poules pondeuses en Loire-Atlantique »

Le Gaec Le Bois Guillaume, en Loire-Atlantique, a ouvert les portes de son bâtiment de poules pondeuses plein air, le premier…

<em class="placeholder">L’éleveur de poules pondeuses, Yves Touzé, a créé une activité annexe de granulation de la fiente issue de ses bâtiments en volière et plein-air. </em>
« Je produis des granulés à partir des fientes de mes poules pondeuses »

Rentable, la production de granulés de fiente de volailles demande toutefois de la main-d’œuvre et de la technicité.

<em class="placeholder">Le bâtiment neuf a mis 7 ans à sortir de terre.</em>
« Mon bâtiment de poulets de chair a mis sept ans à voir le jour »

Le nouveau bâtiment d’Erwan Guillevic, éleveur de volailles de chair à Plaudren dans le Morbihan, était attendu. Présenté lors…

tête de poulet standard
Des ventes en hausse de plus de 15 % pour le leader de la volaille

LDC enregistre une hausse de ses ventes au premier semestre de son exercice.

<em class="placeholder">Emmanuel (à gauche), Sylvain (au centre) et Fabrice Bauchet apprécient la souplesse de fonctionnement que leur apportent des bâtiments polyvalents.</em>
« Nous avons misé sur des bâtiments mixtes canard-volailles »

Bellavol a organisé une porte ouverte au Gaec Bauchet en Vendée qui dispose de deux bâtiments polyvalents canard-volailles de…

Présidente de l'OP oeufs Eureden
Eureden : le challenge de la transformation des bâtiments cage de poules pondeuses

Pour le groupement oeufs Eureden, la transition des bâtiments cage demeure un enjeu. 

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)