Aller au contenu principal

Pour l'achat des volailles vivantes, LDC prend en compte les charges de l’Amont

Malgré un contexte de matières premières agricoles en baisse, le groupe LDC annonce maintenir ses prix d’achat aux mêmes niveaux.

Les matières premières agricoles n'ont pas été les seules charges à augmenter et qui doivent être prises en compte dans les prix d'achat du vif.
Les matières premières agricoles n'ont pas été les seules charges à augmenter et qui doivent être prises en compte dans les prix d'achat du vif.
© P. Le Douarin

« Jusqu’à présent (NDLR : début avril), la baisse des matières premières n’a pas été répercutée sur nos prix d’achat des volailles vivantes, explique Bruno Mousset, le directeur du pôle amont du groupe LDC, afin que les organisations de production puissent compenser l’augmentation des charges chez les éleveurs. »

Car, les éleveurs et les organisations fournisseuses de vif ont vu leurs autres charges s’envoler. « Depuis l’an dernier, nos OP partenaires ont revalorisé les rémunérations des éleveurs d’au moins un euro par mètre carré et par lot en poulet », précise Bruno Mousset.

 
« Nous maintenons nos prix d'achat du vif pour soutenir les éleveurs et les organisations de production face à la montée de leurs charges. »
« Nous maintenons nos prix d'achat du vif pour soutenir les éleveurs et les organisations de production face à la montée de leurs charges. » © P. Le Douarin

 

La Loi Egalim protège les fournisseurs agricoles par l’indexation des matières premières (indice aliment Itavi), qui est automatiquement répercutable à la hausse comme à la baisse. LDC aurait donc pu commencer à abaisser ses prix d’achat. Il les a maintenus dans la mesure où cette baisse de l’aliment est contrebalancée par la hausse d’autres intrants (énergies, poussins…). Mais, prévient LDC, en cas de poursuite de la baisse de l’aliment, « l’ensemble de la filière devra la répercuter au consommateur afin de diminuer l’écart de prix entre volaille française et volailles importées. »

Les plus lus

Maïsadour veut développer le poulet standard

L’exercice 2022-2023 des productions avicoles du groupe coopératif Maïsadour a été encore marqué par les épizooties d’…

Thomas Réhel (à gauche) et Sébastien Éon ont installé les équipements intérieurs (hors structure volière), ce qui a permis de compresser le coût de la rénovation.
"Nous sommes passés de salariés à éleveurs de poulettes en volière

Salariés dans l’équipement d’élevage, Thomas Réhel et Sébastien Éon ont repris un site de deux poulaillers, qu’ils ont…

Embarquement de poussins destinés à l’exportation de génétique. L’embargo japonais perturbe surtout le foie gras (6 à 7 % des volumes nationaux) et celui des ...
Grippe aviaire : La diplomatie sanitaire porte ses fruits

La démarche d’explication internationale de la stratégie vaccinale de la France contre l’influenza s’avère payante.

Kamuran Yilmaz, éleveur de poulets à Le Pas en Mayenne, est le premier en France à tester les tubes à leds Junglite, développés spécifiquement pour la volaille de ...
« Mes poulets sont plus calmes avec la lumière bleu verte »

L’EARL Cocorico a équipé un poulailler d’un éclairage à leds, dont le spectre des couleurs évolue avec l’intensité lumineuse,…

Grippe aviaire : Le coût de la vaccination IA à la hausse

Le coût de la campagne de vaccination des canards contre l’influenza a été réévalué à un peu plus de 96 millions d’euros, dont…

Observée par le monde entier de l’aviculture, la France n’a pas le droit à l’erreur et doit réussir sa campagne de vaccination influenza.
Grippe aviaire : Les 4 points clés pour vacciner ses canards

La réussite du plan national de vaccination des canards contre l’influenza aviaire (IA) passe par une bonne préparation et…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)