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Au Salon EuroTier
Plein feu sur les volières de pondeuses

Au salon des productions animales d’Hanovre qui s’est déroulé du 15 au 18 novembre, une place de choix a été donnée aux systèmes d’élevages des poules pondeuses.

Le salon EuroTier est à l’élevage mondial ce qu’étaient les grands magasins de La Samaritaine dans le Paris des années 60 : « on y trouve de tout ! » D’où son attractivité et son succès mondial. En ce qui concerne le matériel d’élevage des poules pondeuses, c’est la volière qu’une quinzaine de fabricants avaient choisi de mettre en avant, sauf l’Espagnol Zucami et l’Allemand Salmet.

Trois familles de volières

Les volières peuvent être classées dans trois catégories, à mesure que leur conception s’éloigne de celle de la cage collective aux normes européennes.

1-Il y a d’abord les modèles s’apparentant de près à une cage dont on aurait supprimé des cloisons de séparation, gardé la ligne intérieure d’alimentation et les rideaux du nid sur grillage, et posé un capot pour protéger la bande de transport des œufs. Dans ces systèmes aux niveaux identiquement équipés, les poules montent en sautant de part et d’autre du couloir qui reste étroit. Ce type de volière peut convenir aux éleveurs des pays où le marché de l’œuf « hors cage » est encore incertain et en devenir. Selon l’évolution du marché, ce sera une cage collective ou une volière. C’est typiquement le cas des USA.

2- Dans la seconde catégorie, la plus nombreuse en termes de modèles, on trouve des systèmes intermédiaires plus ouverts, avec des pondoirs automatiques clos, souvent sans fond de nid relevable, ayant encore des étages de même largeur. Le couloir de circulation se trouve hors de la structure. L’objectif est de répondre aux attentes des consommateurs, sans pour autant pénaliser l’aspect économique en gardant une densité de poules élevée.

3- La troisième catégorie rassemble les structures les plus ouvertes. Les niveaux peuvent être décalés et avoir une largeur décroissante avec la hauteur d’installation. Les pondoirs sont de vrais nids automatiques, avec des fonds relevables. L’implantation de leurs équipements tient plus compte de : comment la poule se déplace, où elle mange, boit et dort, et de comment l’éleveur peut y travailler dans de bonnes conditions.

Une somme de détails font la différence

Outre le prix, la diversité entre modèles repose sur une somme de détails techniques : solidité de la structure, nombre de niveaux (trois au maximum) et largeur (dégradé en escalier), munis d’un ou deux tapis à fientes, emplacement du tapis de transport des œufs (devant, derrière ou sous le nid), conception et emplacement des supports (plateau, perchoir) permettant aux poules de se déplacer, position des équipements (pipettes, chaîne d’alimentation, nid au fond ou au milieu de la structure), disposition des couloirs de visites (vide ou non de poules), accessibilité pour la maintenance et pour la conduite quotidienne (ponte hors nid, morts), systèmes de récupération des œufs pondus sur le caillebotis, densité animale au mètre carré de sol.

Si aucune volière ne vous convainc, vous pouvez tenter les structures mobiles pour élever des poules de luxe en plein air. En Allemagne, ce mode d’élevage en petits lots est prisé en production biologique, comme on pouvait le constater sur le stand de l’association Bioland. Chez Rowa, proposant des modèles allant de 30 à 900 poules, le module pour 350 oiseaux était à 42 000 euros tout équipé, soit 120 euros par poule, sans l’option panneau solaire !

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