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« Nous recherchons de nouveaux producteurs de poules pondeuses dans les Hauts-de-France » annonce le directeur de Cocorette

La filière œuf de Noriap, Cocorette, recherche de nouveaux producteurs de poules pondeuses dans les Hauts-de-France. Les élevages visés sont des ateliers de 12 000 à 50 000 poules pour arriver à l’équilibre économique.

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250 producteurs commercialisent leurs œufs sous contrat avec Cocorette.
© M-P Crosnier

« Nous recherchons de nouveaux producteurs d’œufs dans le nord de la France » a annoncé Fabrice Renavand, directeur général de Cocorette. Un appel lancé lors du forum des opportunités à Amiens le 25 novembre. Cette diversification peut intéresser les fermes de grandes cultures ou d’élevage et permettre une installation d’un jeune ou d’un conjoint, a-t-il rajouté.

Lire aussi : « Nous avons diversifié notre exploitation céréalière et bovine avec un bâtiment de poules pondeuses en Loire-Atlantique »

Et de proposer trois types d’ateliers qui correspondent à un plein-temps. La première proposition consiste à installer deux unités de 6 000 poules en label rouge sur une surface de 6 hectares. Ce qui représente un investissement de 780 000 €, soit 65 €/poule. La deuxième proposition correspond à une unité de 40 000 poules en plein air, sur 16 ha (investissement de 2,2 millions d’euros, soit 55 €/poule). Autre possibilité investir 2,4 millions d’euros pour 50 000 poules au sol, soit 48 € par poule.

 

 
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Fabrice Renavand, directeur de Cocorette « En moyenne, la marge nette par poule plein air atteint 3 €, soit 120 000 € de marge nette pour un atelier de 40 000 poules » © M-P Crosnier

« En moyenne, la marge nette par poule plein air atteint 3 €, soit 120 000 € de marge nette pour un atelier de 40 000 poules » estime Fabrice Renavand. Somme à laquelle il faut soustraire les charges de MSA et salariale. Ce qui donne, selon lui, des retours sur investissement intéressants.

Si les ateliers en agriculture biologique ont eu un fort développement chez Cocorette, l’entreprise ne souhaite plus développer ce créneau. Le retour sur investissement semble plus compliqué actuellement. Cocorette, filiale du groupe coopératif Noriap, assure le débouché et l’accompagnement personnalisé des éleveurs. 250 producteurs commercialisent leurs œufs sous contrat avec Cocorette (environ 650 millions d’œufs commercialisés, sans compter ceux vendus en casserie). L’entreprise va augmenter sa collecte avec les projets développés en 2024. Mais de la place est encore disponible pour de nouveaux éleveurs. D’autant plus que le groupe coopératif de la Somme va investir dans le développement de son centre de conditionnement à Doullens. De quoi assurer l’avenir de cette entreprise qui commercialise des œufs issus de poules élevées en plein air et au sol depuis 1983.

Rédaction Réussir

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