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Maïsadour s’engage dans les transitions agroécologique et alimentaire

Le groupe coopératif landais confirme son retour à la rentabilité avec un chiffre d’affaires et un résultat en hausse sur 2022/2023, malgré la sécheresse et l’influenza aviaire. 

De gauche à droite, Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole, Pierre Flye Sainte Marie, directeur du pôle semences, Eric Humblot, directeur du pôle gastronomie, Daniel Peyraube, président, Christophe Bonno, directeur général, Christelle Forzy,directrice QHSE et développement durable et Vincent Robin, directeur du pôle volailles.
© C. Chabasse

Président depuis fin 2022, Daniel Peyraube a énuméré le 7 décembre les faits marquants de l’exercice 2022-2023, parmi lesquels les deux épizooties d’influenza aviaire, le succès du plan Adour, le rachat à 100 % de Fermiers du Sud-Ouest, les bons résultats festifs de Delpeyrat fin 2022 et le démarrage de la trituration du soja Graines d’Alliance. 

Lire aussi : Maïsadour veut développer le poulet standard

Christophe Bonno, directeur général, estime que « Maïsadour doit devenir un groupe pionnier, solide et durable au plans économique et écologique ». La nouvelle feuille de route , Ambition 2030, porte de forts objectifs de développement durable et vise la neutralité carbone du groupe d’ici 2045. Le groupe se veut un acteur de premier plan, engagé dans la transition agroécologique et alimentaire. « Nous choisissons d’innover pour nous adapter et nous développer. Notre résultat positif en hausse de 35 % (+ 6 millions d’euros) témoigne de cet engagement et des efforts de nos équipes ». 

Agroforesterie et photovoltaïque

Pour contribuer aux efforts en matière de transition énergétique, Maïsadour accompagne ses éleveurs (715 en volailles et palmipèdes) au développement de l’agroforesterie (100 % des élevages d’ici 2026) et à l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments. La réduction de l’empreinte environnementale passera surtout par celle de l’alimentation. Avec 6 mois de fonctionnement, Graines d’Alliance a trituré 8 000 tonnes de graines de soja. En 2023-2024, les volumes devraient atteindre 18 000 tonnes.

Vers une alimentation saine et durable 

Dans les outils aval, Fermiers du Sud-Ouest (FSO), 1er volailler du Sud-Ouest et 3e en France, travaille sur la réduction de son empreinte carbone et la redynamisation de ses marques Poulet de St Sever et Poulet d’Ici. La structure Fermiers du Gers, retenue dans le cadre d’un appel à projets de l’Ademe, va bénéficier de plus de 177 000 euros de subvention pour réduire de 90 % sa consommation de gaz d’ici 2026. Le Pôle FSO a réalisé un chiffre d’affaires de 229 millions d’euros.

Chez MVVH, tous les foies gras entiers sont sans sel nitrité et l’exigence qualité se renforce. Tout est mis en œuvre pour valoriser les produits et réduire les gaspillages. Malgré la hausse des coûts de production et l’inflation, Eric Humblot, directeur de MVVH, estime le résultat du Pôle Gastronomie très satisfaisant. Delpeyrat est redevenu n°2 en produits festifs avec 18 % de parts de marché (PDM) et premier depuis septembre, pour les ventes de produits du canard avec 14 % de PDM. Le Pôle a réalisé un chiffre d’affaires de 223 millions d’euros. 

 

 

Ovosexage des canetons mulards en juillet 2024

Un nouveau bâtiment est en construction au couvoir d’Aignan (Gers) pour pratiquer le sexage in ovo à une cadence de 15 000 œufs par heure, afin de faire naître uniquement des canetons mâles (5 millions par an). L’activité devrait débuter en juillet 2024. Le second couvoir de Carcarès-Sainte-Croix (Landes) sera équipé courant 2025.

Le projet a été soutenu à hauteur de 600 000 € par le plan France Relance sur un investissement total de 4 millions d’euros. 

Lire aussi : la technologie d'ovosexage de Grimaud Frères est fin prête

 

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