Aller au contenu principal

L’étiquetage Bien-être animal fait son chemin

Lancé en France en 2018 sur des volailles label rouge, le concept de l’étiquette à cinq niveaux prend de l’ampleur en volaille, débarque en porc et intéresse l’Europe.

Lancée initialement avec Casino qui s'approvisionnait chez FSO pour sa marque MDD, l'étiquette s'est élargie à une trentaine de références de poulets label rouge et bio.
Lancée initialement avec Casino qui s'approvisionnait chez FSO pour sa marque MDD, l'étiquette s'est élargie à une trentaine de références de poulets label rouge et bio.
© AEBEA

Conçue à partir de 2017 à l’initiative de trois associations welfaristes (CIWF France, Oaba, et la Fondation droit animal) avec le distributeur Casino, l’étiquette bien-être animal intéresse de plus en plus de fournisseurs et de distributeurs.

Elle regroupe désormais 21 partenaires. Après l’adhésion de l’ONG Welfarm, des Fermiers de Loué et des Fermiers du Sud-Ouest, Carrefour, Galliance, système U, Herta, Fleury Michon, Intermarché, Lidl en 2020, c’est au tour de la Cooperl, Maître Coq et le groupe Michel d’avoir rejoint l’association en 2021.

À la manière du Nutri-score, cet étiquetage comporte cinq niveaux de A à E (pour 235 critères). Déployée en poulets de chair, elle couvre déjà « 12 % de la production française et la moitié des poulets plein air », selon Agathe Gignoux (CIWF), avec l’objectif d’être affiché « d’ici 2025 sur la moitié des poulets et trois quarts des pleins air ». Pour ce faire, près d’un tiers des éleveurs français a été audité.

 

Lire aussi : « Un étiquetage spécifique au bien-être animal est-il opportun ? »

 

Membre du collectif, Carrefour s’est engagé à répondre au référentiel Better Chicken Commitment (niveau C) d’ici à 2026 pour ses produits à marque propre. « On pense à terme que ça deviendra un standard obligatoire », estime Séverine Fontaine, la directrice qualité de Carrefour.

Après le poulet, la prochaine étape concerne l’extension à la viande de porc en 2022, avec Cooperl comme locomotive. Les projets suivants porteront sur les œufs et le lapin.

Devenir la référence au niveau européen

Alors qu’un étiquetage du bien-être animal est en gestation au niveau de l’UE dans le cadre de la stratégie « de la fourche à la fourchette », et que la révision de la réglementation sur le bien-être animal est prévue en 2023, « l’étiquette française veut devenir la référence au niveau européen » selon son président Louis Schweitzer.

« Notre étiquetage répond à l’ensemble des critères de la Commission », affirme Agathe Gignoux, de CIWF France. « Il couvre la vie de l’animal, de la naissance à l’abattage, il a été élaboré avec les parties prenantes, et il est apposé sur l’ensemble des produits en rayon ».

Afin de davantage se faire connaître auprès du grand public, l’association lance un film sur les réseaux sociaux pour expliquer au grand public l’étiquette bien-être animal.


 

Les plus lus

<em class="placeholder">De gauche à droite : Maxime Forget, Florian Gérard, Clément, Isabelle et Mickaël Trichet, avec Pierre Benoît (devant). Le premier lot de poules pondeuses devait arriver ...</em>
« Nous avons diversifié notre exploitation céréalière et bovine avec un bâtiment de poules pondeuses en Loire-Atlantique »

Le Gaec Le Bois Guillaume, en Loire-Atlantique, a ouvert les portes de son bâtiment de poules pondeuses plein air, le premier…

<em class="placeholder">La variété Grise Vercors F1 a une croissance plus rapide et pond davantage, tout en gardant ses qualités gustatives.</em>
Un nouvel envol pour la poule Grise du Vercors

Pour pérenniser la race pure du Royans Vercors, des passionnés ont créé un croisement F1 mixte, croissant plus vite et…

<em class="placeholder">Emmanuel (à gauche), Sylvain (au centre) et Fabrice Bauchet apprécient la souplesse de fonctionnement que leur apportent des bâtiments polyvalents.</em>
« Nous avons misé sur des bâtiments mixtes canard-volailles »

Bellavol a organisé une porte ouverte au Gaec Bauchet en Vendée qui dispose de deux bâtiments polyvalents canard-volailles de…

<em class="placeholder">Guillaume Séchet, jeune installé et Christophe Dilé, le cédant : « Une confiance s’est rapidement installée. Nous étions sur la même longueur d’onde. »</em>
« La transmission de mon exploitation avicole et porcine a été étalée sur quatre ans »

Christophe Dilé a cédé progressivement son activité avicole et porcine à son salarié, Guillaume Séchet. Un mode de reprise…

poulet label rouge sur un parcours avec des haies
Grippe aviaire : la France passe en risque modéré

Le niveau de risque d’influenza aviaire hautement pathogène sera relevé au niveau modéré par un arrêté ministériel publié ce…

Grippe aviaire : où se trouvent les nouveaux foyers de la saison 2025?

L’ensemble du territoire métropolitain est passée mercredi 22 octobre, au niveau de risque élevé en matière d’influenza…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)