Les Fermiers d’Argoat fêtent leurs 50 ans
L’organisme de gestion breton met en avant cinq décennies de défense du Label rouge et de l’IGP à l'occasion de son anniversaire célébré à Saint-Quay-Portrieux en Côtes d'Armor fin septembre.
L’organisme de gestion breton met en avant cinq décennies de défense du Label rouge et de l’IGP à l'occasion de son anniversaire célébré à Saint-Quay-Portrieux en Côtes d'Armor fin septembre.

Fondée en 1975 pour développer la filière « volaille fermière Label rouge », l’organisme de gestion Les Fermiers d’Argoat a parcouru depuis bien du chemin. L’organisme de défense et de gestion (ODG) basé à Ploufragan, dans les Côtes d’Armor, gère pas moins de 16 cahiers des charges Label rouge dans trois filières : volaille, œuf et porc. Onze sont dédiés à la production de volailles de chair et d’œufs sous signe de qualité. « Notre travail est d’écrire, de faire évoluer et respecter les cahiers des charges, ainsi que de les promouvoir », résume Françoise Le Cam, éleveuse de volailles de chair à Lanisca, en charge de la présidence depuis 2020. À cela s’ajoute une autre fierté, l’IGP volailles de Bretagne, obtenue dès 1995.
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Mais face à la segmentation galopante des produits et à la concurrence accrue, l’heure est à la mobilisation et à la communication pour réaffirmer les valeurs et les atouts du Label rouge auprès des consommateurs. « Il faut continuer à défendre le Label rouge et insister sur le fait qu’il est un signe de confiance », rappelle Françoise Le Cam.
Une communication renforcée
Les volumes labellisés atteignent 3 millions de volailles et 33 millions d’œufs par an. « Après les années de grippe aviaire, la situation est plus saine et nous parvenons à maintenir les volumes », décrit la présidente. À l’amont, deux organisations de producteurs adhèrent à l’ODG : la SAS Volailles de Bretagne (groupe LDC) et la SAS Breizh’Val (groupe Gastronome). Quant à la transformation des volailles, elle s’effectue dans trois abattoirs : Arnal, LDC Bretagne et Savel. Depuis cinq ans, l’organisme de gestion a donné un coup de jeune à sa communication. Présent sur les manifestations locales et depuis deux ans au Salon de l’agriculture de Paris, il a gagné en visibilité sur les réseaux sociaux.
En chiffres
300 adhérents : 240 éleveurs bretons et 60 entreprises
Filière volailles fermières : 165 éleveurs (poulet noir, blanc, jaune, pintade, chapon…). Bâtiment de 400 m² pour 4 400 volailles, parcours d’un hectare minimum arboré (20 arbres minimum). Une durée d’élevage de 81 jours minimum.
Filière œufs : 45 éleveurs. Élevage limité à 6 000 poules pondeuses par exploitation, accès à 5 m2 par poule minimum de prairie arborée. Œufs ramassés deux fois par jour et triés manuellement.