Aller au contenu principal

Le modèle d’élevage bio s’est inspiré du label rouge fermier

En filière longue, le poulet bio est produit dans des installations très similaires à celle du système label rouge  © P. Le Douarin
En filière longue, le poulet bio est produit dans des installations très similaires à celle du système label rouge
© P. Le Douarin

La caractéristique de la production française des volailles bio, c’est qu’elle est majoritairement réalisée par des organisations structurées en filière longue. La planification des mises en place et la commercialisation ne sont plus directement assurées par le producteur, mais pilotées par le metteur en marché.

Avec des bâtiments fixes (de 480 m2 au maximum aujourd’hui), les règles techniques bio sont assez proches du label rouge : densité de 10 par m2 au lieu de 11, 4 m2 de parcours par tête au lieu de 2 m2, même âge minimal d’abattage à 81 jours, mêmes souches… S’ajoute l’obligation (avec possibilité de dérogation) de produire l’équivalent de 20 % de l’alimentation sur l’exploitation ou en provenance de la région. Avec une quinzaine de bâtiments de 400 m2 convertissables rapidement, une organisation peut produire 4 000 poulets par semaine. Soit 200 000 en une année qui représentent 1,5 % de l’offre en 2018. Si plusieurs organisations agissent de la sorte, la saturation arrive vite.

Le bâtiment fixe semble être préféré aux systèmes mobiles de petite surface (60 à 120 m2), plutôt rencontrés chez les producteurs indépendants. Ils permettent en théorie de changer facilement de parcours, avec l’avantage d’autoriser 16 poulets par m2 intérieur et 2,5 m2 de parcours par tête. Les éleveurs détiennent plusieurs petits modules pour élever des lots en âge décalé pour leur commercialisation en continu. Avec le futur règlement bio européen qui ramènera la densité à 10 poulets, certains estiment que les petits élevages sont menacés.

Les plus lus

<em class="placeholder">De gauche à droite : Maxime Forget, Florian Gérard, Clément, Isabelle et Mickaël Trichet, avec Pierre Benoît (devant). Le premier lot de poules pondeuses devait arriver ...</em>
« Nous avons diversifié notre exploitation céréalière et bovine avec un bâtiment de poules pondeuses en Loire-Atlantique »

Le Gaec Le Bois Guillaume, en Loire-Atlantique, a ouvert les portes de son bâtiment de poules pondeuses plein air, le premier…

<em class="placeholder">L’éleveur de poules pondeuses, Yves Touzé, a créé une activité annexe de granulation de la fiente issue de ses bâtiments en volière et plein-air. </em>
« Je produis des granulés à partir des fientes de mes poules pondeuses »

Rentable, la production de granulés de fiente de volailles demande toutefois de la main-d’œuvre et de la technicité.

<em class="placeholder">Le bâtiment neuf a mis 7 ans à sortir de terre.</em>
« Mon bâtiment de poulets de chair a mis sept ans à voir le jour »

Le nouveau bâtiment d’Erwan Guillevic, éleveur de volailles de chair à Plaudren dans le Morbihan, était attendu. Présenté lors…

<em class="placeholder">Emmanuel (à gauche), Sylvain (au centre) et Fabrice Bauchet apprécient la souplesse de fonctionnement que leur apportent des bâtiments polyvalents.</em>
« Nous avons misé sur des bâtiments mixtes canard-volailles »

Bellavol a organisé une porte ouverte au Gaec Bauchet en Vendée qui dispose de deux bâtiments polyvalents canard-volailles de…

tête de poulet standard
Des ventes en hausse de plus de 15 % pour le leader de la volaille

LDC enregistre une hausse de ses ventes au premier semestre de son exercice.

Pigma zones réglementées IAHP au 03/11/2025
Grippe aviaire : où se trouvent les nouveaux foyers de la saison 2025?

L’ensemble du territoire métropolitain est passée mercredi 22 octobre, au niveau de risque élevé en matière d’influenza…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)