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« Le bilan économique de l’alimentation séquentielle sur mon lot de poules pondeuses est positif  »

Chez Victor Carton, l’intérêt de l’alimentation séquentielle dans la volière neuve de 80 000 places a été confirmé par de très bons indices de consommation et taux de déclassés.

À Warhem dans le Nord, le site d’élevage approvisionnant le centre de conditionnement de l’entreprise familiale Flandr’œufs a été agrandi en 2018 avec deux volières de 80 000 poules au sol (code 2), dont l’une est alimentée en séquentiel. Deux aliments complémentaires fabriqués par Novial sont distribués en quantités identiques (ratio 50/50), l’un le matin, riche en énergie, l’autre l’après-midi, riche en protéines et en carbonate. Ce mode de distribution a été mis en place dès le premier lot, à partir de 31 semaines d’âge, soit 10 mois de test, dont Victor Carton fait un bilan positif. La consommation d’aliment de 17 à 77 semaines, s’établit à 117,4 grammes par poule et par jour, soit 3 grammes de moins en moyenne que la seconde volière, d’équipements identiques mais alimentée de façon classique. L’indice de consommation est aussi plus faible (133 g/œuf entre 19 et 77 semaines). Le lot termine avec 21 œufs d’avance par rapport au standard de la souche, soit 362 œufs par poule départ à 77 semaines. « L’objectif de calibre a été atteint (62,5 g par œuf) avec des œufs solides et très peu de déclassés (2,3 % de déclassés totaux à 77 semaines). On aurait pu prolonger sans problème la bande de 2 à 3 semaines. »

Une gestion des durées de distribution

 

 
 © source : Elevage Carton
© source : Elevage Carton
La distribution séquentielle a été anticipée dès la conception du bâtiment. La volière Fienhage sur deux étages est équipée de 4 silos de 35 tonnes sur peson électronique, dont deux dédiés à l’aliment du matin et deux à celui de l’après-midi. La distribution des deux aliments (une seule vis par étage) est gérée par un automate Hotraco en fonction d’une plage horaire. La volière est également équipée de pesons automatiques pour surveiller le poids des poules. « L’homogénéité du troupeau et la maîtrise de la consommation de chaque aliment sont les deux points clés de l’alimentation séquentielle. Elle demande davantage de vigilance et de précision, souligne l’éleveur. C’est la phase préalable de calage des horaires de distribution qui a été finalement la plus délicate. » Dans le détail, l’éleveur programme trois repas le matin et trois repas l’après-midi. Il s’assure au quotidien que les mangeoires sont bien vides entre chaque aliment et surveille le poids des poules. L’ajustement des quantités d’un aliment, en cas de besoin, se fait en modifiant l’écart entre deux repas.

 

Lire aussi cet autre témoignage d'éleveur sur l'alimentation séquentielle avec blé entier 

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