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LDC rassure ses acheteurs avec Nature d’éleveurs

Le groupe LDC lance une nouvelle démarche de progrès « non élitiste » qui s’adresse à tous ses éleveurs fournisseurs de volailles de chair conventionnelles.

En présentant la démarche au Space, Denis Lambert, PDG de LDC, a insisté — en plus du devoir de transparence vis-à-vis des consommateurs — sur « l’esprit fédérateur de Natures d’éleveurs impliquant tous les éleveurs et leurs partenaires amont. »
© P. Le Douarin

Nature d’éleveurs n’est ni une charte, ni un cahier des charges, insiste Dylan Chevalier, porte-parole de l’amont du groupe LDC, mais une démarche globale d’amélioration continue des élevages de volailles standard et certifiées claustrées. Elle vise à apporter des garanties supplémentaires à nos distributeurs, en termes de santé et de confort des animaux, ainsi que sur le volet environnemental. »

Pour le leader français de la volaille, il s’agit de démontrer que son amont se préoccupe des attentes sociétales. C’est aussi une manière de valoriser le savoir-faire des éleveurs et l’origine française d’une industrie confrontée aux produits importés. Et par ricochet de sécuriser les débouchés. Dans l’immédiat, LDC ne prévoit pas d’indiquer cette démarche sur l’étiquette ni d’augmenter ses prix de vente, dans la mesure où ses produits doivent rester accessibles au plus grand nombre de consommateurs.

Obligation de résultats, donc de moyens

En pratique, Nature d’éleveurs est une démarche volontaire avec des objectifs de résultats sur trois piliers : santé, bien-être, environnement. Pour y parvenir, des moyens devront être mobilisés. C’est notamment, la signature visuelle des sites (bardage de pignons de type bois et aménagement paysager), l’éclairage naturel (3 % de la surface au sol) le sol bétonné recommandé, le chargement réduit de 10 % (38 kg/m2 au maximum), l’enrichissement du milieu (perchoirs, blocs à piquer, ballots de paille)… Nature d’éleveurs a l’ambition de créer de la valeur ajoutée, sans toucher aux « contrats boucliers ». En revanche, pour adapter leurs élevages, les éleveurs bénéficieront d’aides supplémentaires de leur organisation de production. Par exemple, Huttepain Aliments finance 30 % des travaux de rénovation et 30 euros/m2 en neuf (+10 euros/m2). « Dans un esprit gagnant-gagnant », des primes de qualité (pododermatites, ailes, calibres) seront versées. Les éleveurs bénéficieront de formations et de conseils pratiques. Chaque année, la démarche sera contrôlée par un organisme tiers indépendant, en plus du contrôle interne. L’objectif est d’atteindre une centaine d’éleveurs adhérents d’ici la fin de l’année, avec l’ambition de convaincre la totalité des 5 800 éleveurs partenaires d’ici 2 020.

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