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L’Allemagne accepte temporairement l’euthanasie des poussins mâles

RETRAIT DES OEUFS EMBRYONNES MALES A 9 JOURSLe procédé de sexage de la société allemande Seleggt est encore trop lent pour être adopter en routine par les couvoirs de poulettes © Seleggt
RETRAIT DES OEUFS EMBRYONNES MALES A 9 JOURSLe procédé de sexage de la société allemande Seleggt est encore trop lent pour être adopté en routine par les couvoirs de poulettes
© Seleggt

La Cour suprême administrative d’Allemagne a rendu le 13 juin dernier un jugement mettant un terme à une procédure lancée en 2015 par un couvoir pour continuer à euthanasier les poussins mâles de souche ponte. Leur mise à mort à la naissance peut continuer provisoirement en attendant que les couvoirs puissent s’équiper de dispositifs de sexage des œufs embryonnés. La Cour a tenu compte du contexte, bien que cette pratique soit illégale depuis une loi fédérale de 2002. Cette loi spécifie que le bien-être de l’animal l’emporte sur tout intérêt économique. Il n’est donc plus acceptable de produire des poules pondeuses à haute productivité en sachant que leurs frères sont systématiquement euthanasiés. En revanche, la Cour a voulu éviter la « double peine » aux acteurs économiques. En imposant une application immédiate de la loi, elle les aurait obligés à mettre en place des alternatives coûteuses (élever les mâles ou développer des souches mixtes œuf-viande) avant de passer à terme vers la solution du sexage, effective à titre expérimental. Le gouvernement allemand a réaffirmé qu’il jugeait cette pratique injustifiable. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a financé des recherches qui ont abouti à la solution de la société Seleggt, laquelle sexe 30 000 œufs par semaine à l’âge de 9 jours. L’Allemagne euthanasie 45 millions de poussins par an, tout autant que la France.

P. L. D.

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