La filière œuf au rendez-vous de l’ovosexage
Poussée par les décisions franco-allemandes de 2019 d’interdire l’élimination des poussins mâles à la naissance dès 2022, la filière d’œuf de consommation commence à se mettre en ordre de marche pour faire passer toutes ses futures poulettes à travers le crible de l’ovosexage.

La question n’est plus de savoir si l’ovosexage des embryons de poule est possible ou bien quand il s’appliquera, mais quelle technique choisir pour l’appliquer en 2022. C’est ce qu’a bien fait ressortir le webinaire de l’Itavi organisé fin avril sur cette problématique. Aujourd’hui, l’élimination des poussins mâles (50 millions en France et 7 milliards dans le monde) est devenue inacceptable pour la société.
On ne peut plus faire naître « inutilement » ces coqs de ponte et la filière doit apporter des alternatives. Entre leur élevage, l’utilisation de souches mixtes chair-ponte et l’ovosexage, déterminer le sexe au cours du développement est la solution qui a la préférence des professionnels de l’œuf ; avec le rêve que cette opération puisse un jour être réalisée avant même la mise en incubation. Pour l’instant, nous n’en sommes pas là.