Des leviers pour améliorer l’autonomie protéique de la filière poulet de chair
Pour répondre à la demande croissante de matières premières locales et non OGM, différentes voies sont explorées pour trouver des alternatives au tourteau de soja importé.

Le profil en acides aminés du soja est particulièrement bien adapté à la volaille. Cela explique qu’en moyenne dans les formules de poulet il apporte 50 % des besoins en protéines, alors qu’il n’y contribue qu’à hauteur de 13 % pour les autres productions animales. Mais son utilisation soulève des questions d’ordre économique, environnemental et social (dépendance aux importations, déforestation dans les zones de production, défiance pour les produits OGM). Les importations françaises de tourteaux de soja ont régulièrement baissé depuis 2002 mais la courbe tend à se stabiliser autour de 3 millions de tonnes par an. « Une tonne sur trois est destinée à la filière volaille. Et sur les 14 % de soja non OGM, une grande partie (39 %) part dans l’aliment poulet », détaille Patricia Le Cadre, de Céréopa.