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Défense de l’élevage avicole plein air en Loire-Atlantique

Des éleveurs de volailles plein air de Loire-Atlantique créent un collectif contre les nouvelles règles sanitaires liées à l'influenza aviaire.

Les éleveurs plein air, qui appliquent les règles de biosécurité, souhaiteraient que les règles soient adaptées au contexte des petits élevages plein air.
© V. Bargain

Suite à la publication au Journal Officiel des deux arrêtés officialisant les nouvelles règles de prévention et lutte contre l’influenza aviaire, des éleveurs plein air de Loire-Atlantique ont créé le collectif «Sauve qui poule».

Objectif : agir ensemble pour la défense de l’élevage plein air, face à la nouvelle réglementation qui, notamment, supprime la possibilité de dérogation pour les petits élevages et la remplace par une «mise à l’abri» généralisée.

«Les règles doivent être adaptées à la situation des petits élevages plein air, très peu impliqués dans la propagation de l’influenza aviaire et qui ne peuvent techniquement et économiquement respecter les mesures de claustration, estiment les éleveurs. Cela constituerait de plus une tromperie pour les consommateurs de vendre des volailles «plein air» dans ces conditions.»

Agir d’abord sur les modes de propagation des virus influenza

Plusieurs annoncent qu’ils n’enfermeront pas leurs volailles, sachant que l’essentiel du département est situé en zone à risque particulier. La claustration a été rendue obligatoire depuis le 10 septembre à la suite du passage de la France en risque modéré vis-à-vis de l’influenza aviaire.

Plus largement, les éleveurs souhaiteraient que l’on agisse sur ce qu’ils estiment être les causes structurelles de la propagation de l’influenza aviaire : les filières industrielles avec les transports répétés d’animaux vivants, l’intervention de nombreux professionnels différents, la densité géographique des élevages et à l’intérieur des élevages. Ils souhaiteraient que les modes de propagation de l’influenza aviaire soient mieux étudiés et que toutes les pistes autres que la claustration (vaccination…) soient examinées. Début 2022, le collectif devrait se constituer en association ouverte à tous les éleveurs plein air de Loire-Atlantique et aux consommateurs, pour défendre ensemble l’élevage plein air (en savoir plus : sauvequipoule44@mailo.com).

Lire aussi : La Conf' et le Modef contestent les arrêtés influenza

 

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