Aller au contenu principal

Gouvernance
L'unité nationale peine à se définir

Un an après la présentation du plan de modernisation, la gestion de la filière est toujours au cœur des préoccupations. Si la volonté de trouver une unité nationale est affichée, les divergences s’affichent sur la méthode.

« Aujourd'hui, je me pose beaucoup de questions et je n'ai pas forcément les réponses. C'est le flou artistique. Je suis plutôt spectateur de ce qui va se passer. » explique Jacques Gravegeal, président des vins de pays d'Oc. Il est vrai qu'à l'aube de l'an 1 du plan de modernisation de la filière viticole, il est difficile d'y voir clair sur le mode de gouvernance de la filière viticole. Et force est de constater que le nombre de structures viticoles, déjà pléthoriques, a plutôt augmenté. Le besoin d'une structure nationale qui prenne les décisions pour gérer la filière se fait sentir. Et comme à son habitude, la filière peine à se mettre d'accord sur la forme que cette structure doit prendre.

France Agri Mer, la pierre angulaire

La première posture est celle de Jacques Gravegeal : l'attentisme. « J'attends la feuille de route des pouvoirs publics pour comprendre qui prendra les décisions et comment elles seront prises» déclare-t-il. Et d'expliquer que pour l'instant, le périmètre d'action de France Agri Mer (regroupant tous les offices agricoles dont Viniflhor) n'est pas véritablement précisé. «  France Agri Mer est composée de 20 représentants des bassins, issus des interprofessions. Quelle sera sa vocation ? On sait qu'il ne sera pas interprofessionnel, qu'il a vocation de distribuer les crédits européens mais on ne sait pas qu'elles sont ses prérogatives exactes. Or ils sont la représentation des conseils de bassin. Si ceux-ci décident des mesures de gestion régionales, cela veut dire que France Agri Mer doit décider sur le plan national » affirme Jacques Gravegeal.

Les plus lus

<em class="placeholder">Anthony Pantaleon, vigneron au Domaine Pantaleon Christian et fils, sur 21 ha, à Saint-Nicolas de Bourgueil, en Indre-et-Loire</em>
En Indre-et-Loire : « Je prends des photos et vidéos au drone pour promouvoir mon domaine viticole sur les réseaux sociaux »

Anthony Pantaleon, vigneron au Domaine Pantaleon Christian et fils, à Saint-Nicolas de Bourgueil, en Indre-et-Loire, a investi…

<em class="placeholder">Viticulteur remplissant sa cuve de pulvérisateur avec du cuivre</em>
Cuivre : quelles sont les solutions retirées et restantes en viticulture ?

Cet été, dix-sept produits cupriques utilisables en viticulture ont perdu leur AMM après réexamen par l’Anses. Le point sur…

[Vidéo] Rentabilité : « Mon meilleur investissement sur mon exploitation viticole est un quad »

Marie Courselle, cogérante du Château Thieuley, en Gironde, s'est équipée d'un quad il y a une dizaine d'années. Elle estime…

<em class="placeholder">Tracteurs Fendt e107 V Vario et 200 V Vario dans les vignes en Alsace.</em>
Tracteur vigneron : les sept différences entre la version électrique Fendt e107 V Vario et le Fendt 207 V Vario thermique
Le tracteur électrique Fendt e107 V Vario est désormais disponible à la vente. Quelles sont les principales différences avec son…
<em class="placeholder">Innovations viti vinicoles</em>
Sitevi 2025 - 28 nominés au palmarès de l’innovation
Le jury du palmarès de l’innovation du Sitevi 2025 a dévoilé la liste des nominés.
[Vidéo] Rentabilité : « Mon meilleur investissement sur mon exploitation viticole est d'avoir appris à souder l'inox »

Jacques Lurton, viticulteur dans l'entre-deux-mers en Gironde, s'est formé à la soudure sur inox. Il estime que c'est le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole