La recherche en marche pour diversifier les porte-greffes
Conscients que les travaux sur le porte-greffe ont été longtemps délaissés, les instituts de recherche ont relancé des projets ces dernières années. Le but étant d’enrichir les solutions existantes.

Plus de 4000 croisements de porte-greffes ont été réalisés à l'Inrae de Bordeaux dans la dernière décennie. Parmi ces plantules se cache peut-être un porte-greffe de demain.
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E. Marguerit
« Nous sommes convaincus que le porte-greffe peut être un levier d’adaptation pour les problématiques actuelles du vignoble », assure Élisa Marguerit, enseignant chercheur à Bordeaux Science Agro et à l’Unité mixte de recherche (UMR) Écophysiologie et génomique fonctionnelle de la vigne (EGFV). La structure a fait des travaux sur le porte-greffe un de ses axes de recherche principaux et dédie 5 chercheurs à cette thématique. Élise Marguerit a créé en 2015 le dispositif GreffAdapt. Le but de ce dispositif : acquérir des références agronomiques sur une large gamme de porte-greffes existants. « Nous avons mis en place une parcelle avec 55 porte-greffes différents sur lesquels nous avons greffé 5 types de cépages, introduit la chercheuse.