Cinq étapes pour réussir sa haie viticole
Les haies répondent à des enjeux variés comme l’embellissement, la biodiversité ou encore l’isolation vis-à-vis du voisinage. Mais réussir son implantation ne s’improvise pas. Voici les étapes à suivre pour mettre toutes les chances de votre côté !






1. Définir les objectifs
Avant toute implantation, la première question que l’on doit se poser est celle de la finalité : pourquoi souhaite-t-on implanter une haie. Les objectifs peuvent être divers : paysager, amélioration de la biodiversité, lutte contre l’érosion, stabilité d’un talus, haie brise-vent, séparation et protection vis-à-vis du voisinage, obtention d’une certification HVE (Haute valeur environnementale) ou viticulture durable, etc. « La définition des objectifs permet de les hiérarchiser et est un élément déterminant pour le choix des essences », introduit Marc Tétard, conseiller à la chambre d’agriculture de la Marne. Ainsi, par exemple, si l’objectif est plutôt paysager, mieux vaudra partir sur des essences indigènes. En revanche, dans une optique apicole, il faudra privilégier, au printemps, des essences mellifères et en particulier celles qui fleurissent tôt, comme le noisetier ou le cornouiller mâle.