Aller au contenu principal

Le conseil de Laurence Sagot, Institut de l’élevage/Ciirpo
« Une note d’état corporel de 3 à la mise bas pour bien démarrer la lactation »

Il faut conduire les brebis en première lactation à part si possible. © GIS-id64
Il faut conduire les brebis en première lactation à part si possible.
© GIS-id64

« Pour une augmentation rapide de la production laitière après l’agnelage, les brebis mobilisent leurs réserves d’énergie. En effet, leur capacité d’ingestion n’augmente pas suffisamment rapidement pour que les brebis puissent couvrir leurs besoins énergétiques. Pour être en capacité de mobiliser, les femelles doivent être en bon état à l’agnelage. Une note de 3 minimum sur une grille de 0 à 5 (de très maigre à très grasse) est alors recommandée.

« Plus le niveau de production laitière est élevé, plus la brebis mobilise de l’énergie »

Au sevrage, il est conseillé de ne pas descendre en dessous de la note de 2,5 en race Lacaune. Pour les troupeaux non transhumants de Manech et les systèmes corses, la note minimum se situe à 2. En revanche, les brebis ont très peu de réserves en protéines. L’azote doit donc être apporté en totalité par la ration.

300 g de céréales à partir du sevrage

Après 6 à 8 semaines de lactation, les réserves corporelles se reconstituent progressivement. Avec environ 300 g de céréales par brebis et par jour, la reprise d’état atteint un point d’état corporel en 100 jours. Une attention particulière doit être portée aux premières et secondes lactations. Ces brebis sont souvent les plus maigres du troupeau et peuvent nécessiter un apport supplémentaire dans la ration. Pour en savoir plus, un nouvel ouvrage est disponible au prix de 15 € sur acta-editions.com : L’alimentation des brebis laitières, références et conseils pratiques ».

Les plus lus

Darius Filipiak, 29 ans, s'est installé dans le Lot après un CS ovin et plusieurs expériences professionnelles en élevage ovin.
« J’arrive à vivre avec mes 250 brebis, élevées en plein air intégral »
Darius Filipiak, 29 ans, passionné par l’élevage de brebis, s’est installé en 2019, à Montcuq dans le département du Lot, avec…
Les éleveurs de brebis laitières des Pyrénées-Atlantiques s'investissent pour trouver des pistes d'adaptation de leur activité face au changement climatique.
Changement climatique : la filière lait de brebis des Pyrénées Atlantiques prend la mesure de l'enjeu
L'interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques dans un projet franco-espagnol à la recherche de pistes pour adapter…
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Parmi les céréales qui peuvent être distribuées aux brebis, l'avoine est la moins énergétique et n'est pas acidogène.
Quelles céréales intégrer dans la ration des brebis ?
Les céréales sont des concentrés d’énergie qui sont essentiels dans la ration des brebis selon leur stade physiologique. Tour d’…
Légende
"Nous avons choisi le pastoralisme itinérant"
Après avoir été bergers durant cinq ans, Juliette Martorell et François Oriol pratiquent depuis deux ans le pastoralisme…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre