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Se spécialiser, innover et contractualiser, un pari gagnant pour Bruno

Producteur de porcs en Vendée, Bruno a dû délocaliser son exploitation en 2016. Il a reconstruit de nouveaux bâtiments d’élevage et repensé son système de A à Z. Il a adopté l’alimentation multiphase (sec en PS et soupe en engraissement). Il a préféré rester en aliment complet et se passer d’une fabrication d’aliments à la ferme.

« Faire les bons choix stratégiques pour rester dans le match ». L’expression revient souvent dans la bouche de Bruno. L’exploitant assume toutes ses décisions. Auparavant, il s’est entouré, a confronté les idées et les conseils de techniciens. Avec Sanders notamment, une réflexion globale, au-delà de l’aliment, a été menée. Contraint de délocaliser son exploitation, l’éleveur est reparti d’une feuille blanche.

Engraissement des porcs : le choix de la spécialisation pour la rentabilité

Depuis 2016, l’activité naisseur a été abandonnée pour se concentrer sur l’engraissement. « J’ai décidé d’intégrer une maternité collective. La partie naissage demande de la maîtrise, le post-sevrage-engraissement également. J’ai donc reconstruit 3 200 places d’engraissement, rénové 1 200 en post-sevrage et abandonné la partie naissage de mes 250 truies. Faire naître les porcelets est une passion, mais je devais aussi assurer la rentabilité de mon élevage », explique Bruno.

Un bâtiment porcin novateur

L’éleveur a consulté et voyagé avant d’esquisser les premiers plans de ses bâtiments. Un bâtiment observé au Danemark a orienté son choix. L’éleveur a opté pour un système de double climat. Le post-sevrage est ainsi chauffé à 24 C°. Mais dans les niches, la température atteint 27 C°. « J’ai aussi un système de double ventilation. L’extraction inférieure retire 80 % des gaz et de l’ammoniac. L’été, l’extraction haute apporte une meilleure ventilation grâce à la brumisation et aux trappes ouvertes ».

Aliment complet : 70 000 euros d’économie en 2021 grâce à la contractualisation

Autre point crucial lors de la conception du bâtiment : le système d’alimentation. Bruno a abandonné le sec en engraissement pour de la soupe avec 4 aliments. L’éleveur s’est aussi posé la question de l’installation d’une FAF, mais avec son exploitation qui compte aussi plus de 80 vaches allaitantes et un seul salarié, il craignait que cela lui prenne trop de temps au quotidien. « Je suis dans une logique économique. C’était aussi un investissement important. Dans ce contexte, il m’a donc semblé plus simple de rester en aliment complet mais en le contractualisant avec Sanders ». L’éleveur s’est formé pour bien acheter. Sur l’année 2021, l’économie s’approche des 70 000 euros. Pour 2022, l’écart atteint 40 €/tonne par rapport au prix spot. Bruno estime même qu’il peut être plus performant qu’en FAF. « Généralement, l’agriculteur achète ses matières premières à ses voisins, au moment de la récolte. La contractualisation Alimaterm, proposée par Sanders à différentes périodes de l’année, a changé la donne ».

« Sanders, ce n’est pas uniquement de l’aliment. Ils m’apportent un regard extérieur et me permettent de me comparer ». Au fil du temps, l’éleveur a noué une relation de confiance avec Benoit Gautier, conseiller nutrition Sanders et plus récemment avec Jérémy Saintilan (photo), animateur technique.

Des résultats technico-économiques au rendez-vous

Les données de la GTE valident cette stratégie. De avril à septembre 2021, l’Indice de Consommation technique 8-115 est de 2,44. La MCA (après dépenses de santé/porc pour 100 kg de carcasse) atteint 31,3 €. En effet, le coût alimentaire sevrage-vente est inférieur à la moyenne du groupe (0.685€/kg contre 0.748 €/kg).

 

Bien s’entourer pour bien décider en toute liberté

Jérémy Saintilan, animateur technique Sanders :

« Sanders a accompagné la mise en place du programme alimentaire. L’éleveur a opté pour la gamme Starty Tec en démarrage-engraissement, Maxy pro en croissance, Finy pro et Opty pro en finition. Nous nous rencontrons toutes les 6 à 8 semaines. Nous travaillons actuellement sur la sécurité digestive et les performances de croissance. L’analyse technico-économique de l’ensemble de l’élevage nous permet de rester dans une logique d’amélioration continue. Pour cela, je m’appuie notamment sur notre logiciel Kintaplan qui me permet de définir les marges de progression en fonction du potentiel de l’élevage. »

 

 

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