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Produits laitiers : des importations chinoises peu dynamiques

En 2023 et début 2024, les achats de produits laitiers par la Chine sont contractés selon les produits. 

porte container port du Havre - 400 m de long - plus de 21 000 container - parmi les plus grands au monde en septembre 2022
Après la chute de ses achats en 2022, la Chine est restée en retrait sur le marché mondial des produits laitiers en 2023. Les prévisions du FMI et de la Banque mondiale sont à un net ralentissement de la croissance chinoise pour 2024.
© A. Conté

Comme chaque année, la filière laitière française scrute les achats chinois. Et pour cause, c’est un débouché important. La Chine consomme 10 % de nos fabrications de lactosérum et de crème.

En 2023, les importations chinoises se sont élevées à 430 000 tonnes de poudre grasse (-39 % par rapport à 2022), 347 000 tonnes de poudre de lait écrémé (+3 %), 93 000 tonnes de beurre (-9 %) et 656 000 tonnes de lactosérum (+9 %).

La France pâtit de la baisse de certains achats

Le début d’année 2024 est contrasté selon les produits. Pour la poudre grasse, même si les importations étaient en hausse de 16 % sur les deux premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2023, c’est « un niveau bien en deçà de 2022 (-63 % par rapport à la même période) », souligne le Cniel, dans son rapport de conjoncture.

Les achats de poudre maigre sont « nettement orientés à la baisse sur les deux premiers mois 2024 (-27 %) et ce sont l’Australie, les États-Unis et la France qui pâtissent de cette baisse de demande ». La demande chinoise de lactosérum est « également très en deçà du niveau de l’année dernière : -24 % sur les deux premiers mois ». Les importations de beurre sont bien orientées sur janvier et février (+8 %).

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