Aller au contenu principal

Terrena élargit ses débouchés en porc standard

En 2024, malgré la météo compliquée, Terrena a réalisé un chiffre d’affaires de 5,6 Mds €, en légère hausse, pour 160 M€ d’Ebitda et un résultat net de 29,6 M€.

<em class="placeholder">Olivier Chaillou, président de Terrena (à gauche) et Eric Forin, directeur général. L’objectif pour Terrena est de maintenir sa production de porcs. 
</em>
Olivier Chaillou, président de Terrena (à gauche) et Eric Forin, directeur général. L’objectif pour Terrena est de maintenir sa production de porcs.
© V. Bargain

« Ces résultats montrent la résilience de Terrena par l’association de filières végétales et animales, ses performances en transformation et ses partenariats » souligne Olivier Chaillou, président de Terrena. En porc, la pérennité de la production reste un enjeu majeur. Le plan d’accompagnement Terrena Avenir renforcé a été mis en place pour cette filière, avec du cautionnement de prêts, des prêts à taux zéro, des aides directes et une indexation du prix de vente sur le prix de revient. « L’objectif est de soutenir un projet d’installation pour chaque départ » précise Eric Forin, directeur général. Holvia, filiale de transformation et commercialisation de Terrena, est désormais le premier débouché du groupement, valorisant plus de 30 % des porcs produits, sous cahier des charges pour la plupart, dont celui de La Nouvelle Agriculture. En 2024, la demande s'est davantage orientée vers le porc standard. D’ailleurs, des éleveurs bio et label se sont reconvertis au mode de production standard. Terrena s'est  donc adaptée en élargissant ses débouchés à deux nouveaux abatteurs : Kermené (filiale de E.Leclerc) et Tradival (groupe coopératif Sicarev). En 2024, la coopérative s’est aussi consacrée principalement à généraliser la charte Le Porc Français, avec un bond de 50 à 90 % d’éleveurs certifiés. En 2025, un autre dossier crucial demeure la biosécurité face à la menace de la fièvre porcine africaine. Tous les producteurs devront être audités d’ici le milieu de l’année pour engager, si nécessaire, l’adaptation des élevages.

Rédaction Réussir

Les plus lus

Eleveuse de porcs en Finsitère_cheffe de son élevage
Installation : « Salariée, je voulais acheter un élevage de porc, deux ans après, cela marche bien ! »

Installée seule à la tête d’un élevage de 210 truies naisseur-engraisseur dans le Finistère, Anne Postic cherche à gagner en…

<em class="placeholder">OPHELIE CHARTIER ELEVEUSE DE PORCS EN MAYENNE CHEFFE D&#039;ENTREPRISE SELECTION NUCLEUS</em>
« J’ai les mêmes capacités qu’un homme pour conduire un élevage de porcs»

Non issue du milieu agricole, Ophélie Chartier s’est installée seule à la tête d’un élevage de 165 truies, à Cigné en Mayenne…

<em class="placeholder">Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles</em>
Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles

Une étude à grande échelle réalisée par des chercheurs de l’université de Munich démontre l’intérêt de l’immunocastration…

<em class="placeholder">Les représentants d&#039;Axiom et de Gènes Diffusion ont officialisé le lancement du verrat XXV, destiné au marché français.</em>
Émeraude, filiale d'Axiom et Gènes Diffusion, lance le verrat XXV

À l’occasion du Space, Axiom et Gènes Diffusion ont annoncé conjointement la mise sur le marché d’un nouveau verrat, issue d’…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)